L’attaquant stéphanois Ricky van Wolfswinkel, auteur d’un but et de deux passes décisives, a pourtant eu droit aux critiques, dans la presse, du président du comité de surveillance de l’AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo. Mais pour l’ancien entraîneur stéphanois Robert Herbin, il serait intéressant de reconnaître les efforts du jeune Néerlandais à leur juste valeur.
Dans les colonnes de Le Progrès, Herbin note à la fois l’austérité des critiques contre le natif de Woudenberg : « Je vous trouve sévère avec van Wolfswinkel. » et le manque de reconnaissance des mérites du joueur : « Vous êtes avares de compliments à son sujet et cela m’exaspère un peu.» Pourtant l’attaquant est loin d »être nul : « Ce ballon qu’il donne à Gradel prouve qu’il est intelligent dans son jeu, dans son placement aussi. » Loin d’être nul certes, mais aussi très généreux et solidaire : « Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il adresse des passes qui amènent le danger. Au final, il est d’une grande utilité à l’équipe. D’une grande efficacité aussi. Quand il sent qu’il a un partenaire mieux placé que lui pour faire la différence, il lui donne la balle au lieu de « bouffer » le ballon. »