Le PSG et les Girondins de Bordeaux se sont donc quittés sur un match nul logique (2-2) ce soir au Parc des Princes. Auteur de deux bourdes qui ont entraîné les buts Bordelais, Trapp a passé une bien vilaine soirée, peu aidé par ses coéquipiers, trop brouillons pour s’imposer.
Bourdes en série
Si le PSG a ouvert le score suite à une bourde de Cédric Carrasso, qui relâchait un ballon facile pour en faire offrande à Cavani, les Bordelais ont pu revenir dans le match à deux reprises grâce à deux maladresses de Kévin Trapp.
Sur le corner égalisateur Saivet (31ème mn), le gardien Allemand reçoit le ballon droit sur lui sans parvenir à le saisir, probablement perturbé par la grande vitesse prise par le cuir dans sa direction.
En deuxième mi-temps, réduits à 10 après l’expulsion du même Saivet, et alors menés 1-2 (doublé de Cavani), les Girondins profiteront d’une énorme bourde de Trapp pour arracher le match nul.
Sur une passe en retrait anodine de Marquinhos, l’Allemand contrôle le ballon du pied et n’est pas assez prompt face au pressing de Khazri, qui lui subtilise le ballon pour marquer dans le but vide.
Alors qu’il se plaignait de n’avoir que peu de choses à faire dans les buts Parisiens, Kévin Trapp a fait connaissance en une soirée avec la lourde pression qui entoure, toute la saison, le club de la capitale.
Matuidi fatigué
Mais la mauvaise copie rendue par le gardien de but Parisien n’explique pas à elle seule la contre-performance des hommes de Laurent Blanc. Au milieu de terrain, probablement épuisé par une trêve internationale au cours de laquelle il se sera illustré en Bleu, Blaise Matuidi est apparu en-dedans.
Au fil de la rencontre, le milieu de terrain a enchaîné les approximations et les mauvais choix; mais qui pourrait bien lui en vouloir après le début de saison tonitruant qu’il a offert aux supporters du PSG ?
Une attaque brouillon
Devant, hormis Cavani, auteur d’un doublé, Angel Di Maria, visiblement pas encore à 100%, a souvent tenté de forcer à lui seul le verrou Bordelais pour inscrire son premier but sous les couleurs Parisiennes.
Lucas, étincelant en amical avec la Seleçao, est retombé dans ses travers habituels : mauvais choix et mauvaise lecture du jeu, qui ont souvent annihilé de belles situations Parisiennes.
Sans Pastore ni Ibrahimovic, l’attaque Parisienne est souvent apparue en panne de solution, s’en remettant à deux belles inspirations de Cavani pour faire évoluer le tableau d’affichage.
Pour le PSG, ce match nul, s’il est vécu comme une défaite, n’est pas une catastrophe en soi. Juste une piqûre de rappel pour des joueurs qui sont apparus suffisants ce soir encore, et qui n’auront pas su tuer le match lors de leur temps fort, en fin de première mi-temps.