PSG : Cavani – Ibrahimovic, faut-il croire à leur complicité ?

cavani ibrahimovic di maria psg asse

Un but et un service caviar de part et d’autre face à l’AS Saint-Etienne, l’occasion semble belle pour annoncer la (re)naissance du duo Edinson Cavani – Zlatan Ibrahimovic. Faut-il pour autant croire à leur réelle complicité ?

Une simple réponse aux critiques ?

Est-ce l’orgueil -et une prestation ratée face au Real Madrid- qui a poussé les deux attaquants parisiens à s’entendre face à l’ASSE ou un duo est-il vraiment en train de se créer ? Toujours est-il que devant des Verts apathiques, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani ont livré une copie propre… y compris sur leur entente offensive.

En zone mixte, Gregory van der Wiel soulignait d’ailleurs l’apport de ce duo face à l’AS Saint-Etienne. « J’ai vu Zlatan et Cava beaucoup jouer ensemble, c’est bien pour toute l’équipe, explique le latéral. Ils jouent de mieux en mieux, surtout avec Di Maria. On a trois attaquants de très grande qualité, c’est une chance pour nous. »

Même son de cloche du côté du capitaine Thiago Silva : « Sur ce match, Ibra a tout fait pour donner des bons ballons à Cavani qui en a fait de même. C’est bien mais globalement, on a été plus agressifs dans les phases offensive que contre le Real. On a joué comme une grande équipe. »

Un air de déjà vu…

Oui mais voila, cette ‘entente parfaite’ avait déjà été évoquée à la fin de l’exercice 2013 / 2014 sur les dernières rencontres de la saison lorsque l’attaquant uruguayen réclamait une place dans l’axe. Rebelote en fin de saison dernière sur quelques rencontres et en finale de la Coupe de la Ligue.

Cette dite complicité n’aura cependant jamais durée dans le temps jusqu’à présent. Il y a peu, des échos confiaient d’ailleurs que l’entente n’était pas très cordiale entre les deux hommes dans le vestiaire du Paris Saint-Germain.

Ibrahimovic, l’heure de la maturité ?

Contrairement aux cas précédents, Zlatan Ibrahimovic pourrait toutefois être contraint de la jouer collectif ce coup-ci. Sa place dans les rendez-vous européens étant sous la menace de Javier Pastore, le Suédois est en effet susceptible de se mettre au service de son compère d’attaque afin de conserver cette dernière dans le onze de départ.

Une donnée qui pourrait alors inciter Laurent Blanc à jouer avec deux attaquants, soutenus par Javier Pastore en ’10’ et un trio Verratti – Motta – Di Maria au milieu de terrain. Blaise Matuidi deviendrait ainsi la victime collatérale de cette entente Cavani – Ibrahimovic.

Avec leparisien.fr