A défaut d’une vente, l’Olympique de Marseille tente pour le moment d’exister sportivement par le biais d’une collaboration avec Doyen Sports. Cette solution a été jugée intéressante d’un point de vue économique par Luc Dayan dans les colonnes du 10 Sport.
« Concurrencer Paris ? Il faut arrêter de rêver ! »
« Il faut savoir si le club est véritablement à vendre (…) Après, savoir si l’OM est vendable, cela dépend de nombreuses variables. En tout cas, ce qui est certain, c’est qu’un acheteur sérieux va demander l’accès à toute une somme d’informations sur le club, tous les contrats des joueurs, etc… pour éventuellement définir un prix pour la reprise.
Aucun club en France ne peut rivaliser avec le PSG. Ils ont un budget de 500 millions d’euros, financé aux trois-quarts par l’actionnaire. Combien d’actionnaires garantissent de mettre autour de 300 millions d’euros par an ? Il faut arrêter de rêver ! Aujourd’hui, les recettes du club indépendamment de l’actionnaire, on les connaît : les droits TV, le sponsoring, les ventes de joueurs… Pour le reste, c’est l’effort de l’actionnaire qui couvre…
« Maximiser son équipe »
Il n’y a absolument aucune possibilité de lutter pour l’OM comme pour l’OL ou Monaco. Que peut faire l’OM ? Il s’agit de gérer les dépenses au plus près pour équilibrer les comptes. (Afin d’y parvenir), il faut bien vendre des joueurs. Il faut « maximiser » son équipe.
Dans ces conditions, passer un accord avec un partenaire financier comme Doyen, qui est de surcroît bien implanté dans le football et dans certains grands clubs européens, pour l’achat ou la revente de joueurs, afin d’éviter à l’actionnaire de mettre de l’argent pour maintenir les comptes, ça me paraît une bonne formule. Cela permet de limiter la casse ! C’est une collaboration intelligente. L’OM trouve des solutions financières et Doyen peut valoriser certains de ses joueurs. C’est une nouvelle méthode de gestion. »