Le PSG est acculé de partout avec les révélations des Football Leaks. Roxana Maracineanu, la ministre des sports française qui vient de découvrir les pratiques racistes au club de la capitale, notamment dans les critères de recrutement, s’est réservé le droit de sanctionner lourdement le Paris SG déjà accusé d’avoir fraudé sur les montants investis par QSI, un scandale qu’aurait couvert Michel Platini, ancien patron de l’UEFA.
Roxana Maracineanu se réserve la possibilité de sanctionner Paris
La ministre des Sports Roxana Maracineanu n’a pas manqué de réactivité avec sa déclaration sur les dérives constatées au Paris Saint-Germain. Footballs Leaks a fait savoir que des recruteurs du PSG avaient fiché des informations sur l’origine ethnique de jeunes joueurs dans leur politique de recrutement. La ministre a réagi aux informations parues dans la presse sur ces faits en déclarant : « En tant que ministre des Sports, je veux exprimer ma consternation suite aux révélations parues aujourd’hui dans les médias. »
L’épouse du journaliste Franck Ballanger a prévenu : « Si ces faits de discrimination sont avérés, ils sont passibles de sanctions disciplinaires, voire pénales. On ne peut pas tolérer que des personnes soient identifiées, recrutées selon leur couleur de peau ou leur origine. C’est pourquoi il est indispensable de faire la lumière sur cette affaire. »
Loin de donner dans les effets d’annonces, Roxana Maracineanu a confié avoir « demandé au président de la Fédération française (FFF) (Noël Le Graët) ainsi qu’à la présidente de la Ligue professionnelle (LFP) (Nathalie Boy de la Tour) d’examiner ce dossier dans les plus brefs délais et plus largement, de faire des recommandations pour changer les mentalités et combattre ce type de comportements sur et hors des terrains de sport. »
Elle a ensuite rajouté pour ces faits reconnus par le PSG que : « L’État se réserve la possibilité de donner toutes suites utiles à cette affaire.»
Jean-Claude Blanc, le directeur général du Paris Saint-Germain a confié : « C’est un sentiment de trahison pour le club. Nous n’étions pas au courant, nous avons été mis au courant par des journalistes il y a de cela un mois. Et dès que des preuves nous ont été montrées sur l’existence de tels fichiers, nous avons engagé immédiatement une enquête interne.»
Le PSG dont les comptes font déjà l’objet de nouvelles enquêtes dans le cadre du fair-play financier de l’UEFA pourrait, avec la sanction que pourrait lui infliger le gouvernement, toucher le fond.