Frank McCourt et ont son staff ont multiplié les partenariats avec les clubs amateurs de la région marseillaise pour fournir l’Olympique de Marseille en jeunes talents. Pour l’ancien responsable marseillias José Anigo, ce n’est rien que de la comm’ sans effet de la part des nouveaux dirigeants olympiens.
José Anigo dénonce da la comm’ sans effet
José Anigo, qui a assumé presque toutes les fonctions à l’OM, se tient au parfum de son actualité. Alors, il sait que les nouveaux dirigeants marseillais ont signé une série de partenariats avec les clubs amateurs de la région pour se donner des chances de dénicher les futurs talents très rapidement. Une politique qui, selon lui, ne remonte pas à l’arrivée de Frank McCourt et de son staff, mais qui leur est antérieure.
« J’ai vu que l’OM avait entrepris une tournée des clubs au niveau du foot amateur pour les aider et faire des partenariats afin que les meilleurs puissent rejoindre l’OM. Mais je n’y crois pas un seul instant ! Premièrement, personne ne le dit, même si on ne l’a jamais étendu comme c’est le cas aujourd’hui, ça a été fait il y a longtemps à Marseille », a assuré l’ancien recruteur de l’OM dans une interview accordée à Actufoot.
Mais pour José Anigo, ces accords de partenariats sont plombés dès le départ parce que les parents ont toute latitude pour envoyer leurs enfants vers les destinations de leur choix. Et et les dirigeants phocéens le savent. Alors faire de la publicité autour de ces partenariats, mal ficelés du reste, c’est tout simplement se lancer dans une politique de communication vide d’effet.
« Je reste convaincu que personne ne pourra convaincre un père ou une mère de ne pas mettre son enfant ailleurs même s’il y a un partenariat. D’ailleurs, si vous regardez bien, il y a des partenariats avec beaucoup de clubs dont le Burel et ça n’empêche pas les joueurs de ce club de partir pour des structures comme Monaco, Nice ou Montpellier. Le partenariat sert à quoi alors ? Regardez Air Bel, c’est le plus gros vivier de jeunes à Marseille, mais il n’y a pas d’accord avec l’OM. Pourquoi ? Je pense déjà que les conditions ne sont pas réunies mais je pense aussi que le club veut garder sa liberté. Si les parents choisissent de mettre leur fils à Monaco, peu importe le partenariat, ça ne se fera pas. Il y a toujours de très bons joueurs qui passeront comme Boubacar Kamara ou Maxime Lopez mais il faut que ça se fasse naturellement », a expliqué l’entraîneur de Panionios (D1 grecque) avant de conclure : « Les partenariats, pour moi, c’est du folklore, de la musique, du blabla ! On veut montrer qu’on fait mais au final, on ne fait rien. »