Ancien joueur du PSG, Gregory van der Wiel vit des crises de panique et d’anxiété depuis près d’un an. Le latéral droit néerlandais a décidé de parler franchement de son état sur son site Internet.
Santé mentale, Gregory van der Wiel instable
Lorsqu’il était encore en activité, Gregory van der Wiel n’était pas du genre à laisser ses émotions prendre le pas sur son travail. « J’ai toujours mis mes émotions de côté. Frustration, colère, tristesse, je n’y pensais pas et je me disais que ça passerait », a expliqué le Néerlandais. Mais les difficultés ont fini par rattraper le latéral droit. « Les dernières années de ma carrière n’ont pas été simples. Je n’étais pas totalement heureux à Paris, j’ai connu des périodes difficiles à Istanbul et à Cagliari. Mais cela a empiré quand j’ai été forcé de quitter Toronto. Je me voyais jouer pendant longtemps là-bas. Cela m’a fait énormément de mal », s’est-il rappelé.
Malgré son départ forcé de la franchise canadienne, l’ancien Parisien (2012-2016) ne voulait pas raccrocher les crampons. Il a « essayé de retrouver un nouveau club, mais, après les premières réponses positives, plus rien ». Sa carrière a donc commencé à prendre un coup, mais l’ancien de l’Ajax Amsterdam (2006-2012) s’entêtait sans se rendre compte de la dépression qui le gagnait peu à peu. Le fait de se réveiller chaque matin sans réel objectif a commencé à lui causer « des crises de panique ». Malgré ces alertes, l’ancien de Fenerbahçe (2016-2017) ne réalisait pas encore ce qu’il lui arrivait. « Au début, je ne savais pas vraiment ce qu’il m’arrivait », a-t-il avoué. Pensant à « un arrêt cardiaque », Gregory van der Wiel est allé « faire une batterie de tests dans plusieurs hôpitaux ». Il ne s’agissait pas d’un malaise cardiaque, car « tout fonctionnait parfaitement au niveau physiologique ». Après avoir été convaincu qu’il ne s’agissait pas de son coeur, l’ex-latéral droit de Cagliari (2017-2018) a décidé de se pencher sur sa santé mentale. « Ce n’est qu’après cela que j’ai commencé à me concentrer sur ma santé mentale, et j’y travaille encore », a-t-il confié.
Quelle suite pour le joueur
Depuis qu’il s’occupe de sa santé mentale, Gregory van der Wiel se porte « beaucoup mieux ». Sur le plan sportif, à 32 ans, le latéral droit ne veut toujours pas raccrocher et s’entraîne avec le RKC Waalwijk (Pays-Bas), avec lequel il espère signer un contrat. « L’amour du football est toujours présent et je travaille dur pour pouvoir rejouer », explique-t-il. Enfin, Gregory van der Wiel n’a pas hésité à parler de ce sujet tabou qu’est la dépression nerveuse, car il était animé par le désir de raconter son expérience et de prévenir que nul n’est à l’abri. « Je voulais vous partager mon histoire parce que cela fait partie de ma vie. Peu importe qui on est, cela peut arriver à tout le monde. Cela n’a pas été simple pour moi, mais je suis très impatient pour la suite de ma carrière », a conclu l’ancien joueur du PSG.