L’OM a été battu à Porto (0-3), mardi soir lors de la 3e journée de la phase aller de la Ligue des champions. Steve Mandanda a déclaré être animé par un sentiment de colère face au bilan de l’Olympique de Marseille. De plus, le gardien attend ses coéquipiers dans les vestiaires pour une concertation franche.
OM : rien que des sentiments négatifs chez Steve Mandanda
Après avoir perdu ses deux premiers matchs, l’OM devait faire un résultat à Porto. Mais les joueurs d’André Villas-Boas n’ont rien pu faire. Les Marseillais ont été largement battus par le FC Porto (0-3). Résultats, trois matches, trois défaites, aucun but marqué, sept buts encaissés et dernier de la poule C. « Quand on voit les résultats sur cette phase aller, on ne peut qu’être inquiet », a réagi Steve Mandanda face à ce bilan des matchs aller de la phase de poules. Le gardien de l’Olympique de Marseille a également déclaré être animé par « la colère » et par « pas mal de sentiments négatifs ». Selon le portier, le club olympien « n’est tout simplement pas au niveau de cette compétition », où il est « limite ridicule ». Pour justifier sa colère, Steve Mandanda a pointé du doigt « les résultats » d’un club qui « prend des buts stupides à chaque fois, qui tuent les matches d’entrée », qui « est à zéro point » et qui croule sous « le cumul des Ligues des champions passées… »
Pas de défaitisme chez le gardien
Malgré ce bilan catastrophique, Steve Mandanda est loin de basculer dans le défaitisme. Pour la suite de la compétition, il estime que c’est aux joueurs « de réagir et de montrer autre chose… », car le bilan de la phase aller « n’est pas du tout ce que l’OM doit faire ». Pour ce faire, le capitaine de l’OM croit que les joueurs ont « des choses à dire » dans l’intimité des vestiaires. Des choses que le dernier rempart refuse de communiquer d’avance au micro de RMC Sport. Enfin, Steve Mandanda estime que l’entraîneur André Villas-Boas ne devrait pas être tenu pour responsable de la débâcle de l’Olympique de Marseille, car « peu importe le schéma, l’organisation », c’est aux joueurs de « faire ce qu’il faut ». Et le champion du monde 2018 de conclure : « On doit aussi assumer et ne pas se cacher à chaque fois, parce que ce sont nous les premiers responsables de cette première phase pourrie. »