Battus piteusement par le FC Porto (0-3), mardi en Ligue des champions, l’OM doit se remettre la tête au championnat, dès vendredi soir (21 h), contre le RC Strasbourg. Mais avant ce match très important pour le moral de ses troupes, André Villas-Boas a toujours la tête à Porto et a répondu à toutes les critiques auxquelles il fait face.
L’OM à Porto, « un match pathétique »
Déjà très en forme lors de la conférence de presse après la défaite de l’OM sur la pelouse du FC Porto (0-3) en Ligue des champions, où il n’avait pas hésité à dire que Marseille a « fait de la merde », André Villas-Boas en a remis un couche ce jeudi. Présent devant les médias pour aborder la rencontre entre l’Olympique de Marseille et le RC Strasbourg, vendredi soir à La Meinau pour la 10e journée de Ligue 1, le coach portugais a surtout parler de Porto et des critiques qu’il connait en ce moment. « C’était un match pathétique. On a perdu le match parce qu’on était très mauvais. C’est une défaite honteuse et ridicule. Quand les choses sont honteuses, je suis le premier à le dire », a lâché d’emblée André Villas-Boas.
André Villas-Boas tacle Eric Di Meco
Puis l’entraîneur de l’OM est surtout revenu sur les virulentes critiques subies depuis quelques semaines. Eric Di Meco n’avait notamment pas été tendre avec le technicien portugais et son équipe, pendant le match et après, au commentaire sur RMC. « C’est par à cause des supporters, des journalistes, des amis et des textos de Di Meco, des entraîneurs des autres clubs qui veulent venir ici, qu’on va s’arrêter de travailler », a fustigé André Villas-Boas. « On n’est pas à la hauteur de l’histoire du club, moi le premier. Mais si les excités peuvent se calmer un peu et que les autres entraîneurs qui veulent coacher l’OM attendent un peu plus… Ça va arriver à un moment, mais il faut qu’ils se concentrent sur leur club. Ces entraîneurs des clubs contre qui on joue qui parlent de l’OM tout le temps… Tu peux avoir des rêves, j’ai des rêves aussi », s’est-il ensuite moqué. L’Olympique de Marseille va néanmoins rapidement devoir sortir la tête de l’eau, la tension devenant palpable dans le vestiaire.