L’OM a battu l’Olympiakos (2-1), mardi lors de la 5e journée des matchs de poules de la Ligue des champions. Mais cette victoire de l’Olympique de Marseille suscite de gros doutes chez certains observateurs.
Un penalty très litigieux accordé à l’OM
L’OM a enfin brisé la série infernale de treize défaites en Ligue des champions, en s’imposant à l’Olympiakos (2-1) mardi soir lors de la 5e journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Les Grecs avaient ouvert le score de la rencontre avant se faire rattraper grâce à un penalty transformé par Dimitri Payet. Puis, l’Olympique de Marseille a marqué le but de la victoire sur un second penalty encore transformé par le Réunionnais. Mais Pierre Ménès a des doutes sur le second penalty, accordé à l’OM après une longue consultation de la VAR. « En revanche, permettez-moi de dire que le second est assez scandaleux. Parce que la frappe de Rongier est quasiment à bout portant, parce que Rafinha ne fait que se protéger et parce que ses bras sont collés au corps. C’est ce qu’on appelle depuis l’apparition de la VAR, « un penalty à la con » », s’est plaint le journaliste de Canal+ sur son blog.
Des Marseillais insouciants pour la suite de la compétition ?
Cette victoire permet à l’OM de garder des chances de terminer 3e de son groupe pour être reversé en Ligue Europa à l’issue de la 6e et dernière journée de la phase de poules. Mais le club phocéen ne s’est pas rassuré. Après leur second but, les Marseillais ont semblé lever le pied, comme si la qualification en Ligue Europa était déjà assurée. Or, les Phocéens devaient chercher à enfoncer le clou en marquant un 3e but, qui leur aurait permis de soigner leur goal-average particulier par rapport à l’Olympiakos qui les a battus 1-0 à l’aller. Pierre Ménès, qui croyait que « les Olympiens allaient pousser pour marquer un troisième but qui leur aurait permis de reprendre l’avantage du goal-average particulier par rapport à l’équipe grecque », a donc été surpris de les voir lever le pied en fin de rencontre. Le célèbre confrère estime même que « c’est l’Olympiakos qui a mieux fini la rencontre » face aux hommes d’André Villas-Boas.