Comme plusieurs autres clubs français, l’ OM subit de plein fouet les conséquences de la crise économique causée par la situation sanitaire. Mais les dirigeants de l’Olympique de Marseille viennent de trouver une idée assez originale pour compenser une partie des pertes d’agent dues à cette situation compliquée.
L’ OM inspiré par le Stade Rennais FC ?
Les conséquences de la crise économiques prennent des tournures inattendues. Pour faire face à cette crise financière, les clubs ont déjà appliqué plusieurs solutions (baisse des salaires des joueurs et des employés, mise au chômage technique, report des salaires et des primes…) Des mesures qui ne suffisent apparemment pas à rassurer définitivement les dirigeants de clubs français. Ceux de l’ OM ont décidé de tenter une nouvelle solution pour compenser les pertes financières. Le club marseillais a l’intention d’assigner ses assureurs en justice afin d’obtenir l’indemnisation de pertes financières liées aux mesures sanitaires prises pendant l’épidémie de coronavirus. « L’OM envisage bien d’assigner son assureur, CHUBB, à l’instar de ce qu’a fait Rennes », a confié un porte-parole du club olympien à l’AFP ce vendredi avant d’indiquer : « De dernières discussions sont en cours, mais l’assignation est déjà prête si jamais elles n’aboutissaient pas. »
Pour rappel, jeudi, le Stade Rennais FC a convoqué ses assureurs (Gan Assurances et QBE) devant le tribunal de commerce de Rennes. Les dirigeants des Rouge et Noir ne sont pas d’accord avec l’analyse selon laquelle le contrat d’assurance ne prend pas en compte les conséquences d’une épidémie.
Quels effets de la crise sanitaire sur le football ?
Les clubs français, dont l’ OM, ont vu leurs économies s’effriter depuis l’arrivée du coronavirus. La pandémie a obligé le gouvernement et la LFP (Ligue de football professionnel) à arrêter prématurément la saison 2019-2020 après 28 journées. Cette saison, le public est interdit dans les stades pour l’instant. Autrement dit, il n’y a pas de billetterie. Or, les clubs misent principalement sur la billetterie pour élaborer leur budget. De plus, les « hospitalités » (location des loges, séminaires…) sont interrompues avec la fermeture des stades et l’interdiction des rassemblements. Les sponsors ont revu leurs contrats à la baisse, car les clubs n’offrent plus une tribune de large exposition à cause des huis clos. Le mercato estival n’a pas été mouvementé et plusieurs clubs, dont l’ OM, n’ont pas vendu comme ils le souhaitaient. En fin, le refus de Mediapro de payer les droits TV n’arrange rien à la situation…