Candidat déclaré au rachat de l’OM, Mourad Boudjellal a fait un gros clin d’oeil à l’ ASSE dans un entretien accordé à ActuFoot. Il a expliqué comment il a vécu l’épopée glorieuse de l’AS Saint-Étienne en coupe d’Europe en 1976.
L’ASSE intéresse-t-elle Mourad Boudjellal ?
Bloqué dans la tentative de rachat de l’OM, Mourad Boudjellal semble vouloir se rabattre sur l’ASSE ? Officiellement non ! Il est vrai que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer cherchent un investisseur pour aider leur club à franchir un palier, mais ils sont plus tournés vers des milliardaires étrangers. L’homme d’affaires français et ex-président du Rugby Club toulonnais ne correspond donc pas au profil recherché par les deux patrons de l’AS Saint-Étienne. Cependant, Mourad Boudjellal a bien des partenaires ou amis, dont Mohamed Ayachi Ajroudi (68 ans), avec qui il veut s’offrir l’Olympique de Marseille. Il pourrait par exemple guider d’éventuels mécènes vers l’ASSE, même si les différents camps n’en sont pas à ce type de schéma. D’ailleurs Bernard Caïazzo et Roland Romeyer n’ont pas sollicité l’aide de Mourad Boudjellal. Toutefois, ce dernier aime bien les Verts dont il ne se cache pas d’être un admiratif, marqué par la finale de la Coupe d’Europe en 1976.
Boudjellal séduit par le passé glorieux de Sainté
Dans ses confidences à la source, il se remémore un « but extraordinaire de Jean-Michel Larqué en finale de la Coupe de France ». Toujours en mide très fan de l’ASSE, le dirigeant sportif de 60 ans, a confié avoir vécu « l’épopée des Verts avec passion, comme tout le monde ». « Les matchs légendaires contre Split ou Kiev, la finale de Glasgow en 1976… Je peux vous citer presque toute l’équipe qui a joué la finale : Ivan Curkovic, Gérard Janvion, Pierre Repellini, Oswaldo Piazza, Christian Lopez, Jacques Santini, Larqué, Patrick Revelli, Dominique Rocheteau… », s’est-il présenté en grand connaisseur de l’ As Saint-Étienne.
L’homme d’affaires intéressé par l’ OM, mais bloqué par un catégorique refus de Frank McCourt, a ajouté : « Qui c’est les plus forts, évidemment c’est les Verts… L’ASSE, c’est la première fois qu’un club français gagnait en Europe », a-t-il rappelé, en référence au but de Dominique Bathenay contre Liverpool, alors que « l’on croyait qu’ils [les Reds, ndlr] vont se qualifier avant de se faire reprendre ».