L’OM a légèrement marqué le pas en Ligue 1 après une défaite sur la pelouse du Stade Rennais (1-2) et un nul à domicile face au Stade de Reims (1-1). Mais ce sont les propos du président Jacques-Henri Eyraud qui ont provoqué une vive polémique parmi les supporters marseillais ce week-end.
Trop de Marseillais à l’OM ?
Le président Jacques-Henri Eyraud est loin de faire l’unanimité à l’OM, notamment parmi les supporters. Et sa dernière sortie ne risque pas de changer sa réputation, au contraire. S’exprimant sur ses méthodes de management et la façon dont il transforme le visage de l’Olympique de Marseille en interne, Jacques-Henri Eyraud s’est attiré les foudres des fans marseillais. « Quand je suis arrivé à l’OM, j’ai été frappé de voir que 99 % des collaborateurs du club étaient marseillais, a expliqué le président du club. C’est un danger et c’est un risque. Après une série de défaites, j’ai vu que les visages se refermaient, les dépressions étaient proches. En termes de productivité, l’impact d’une défaite sur les attitudes et les comportements des collaborateurs étaient forts et cela, ça ne va pas. La culture, c’est ce qu’il y a de plus dur à faire évoluer. »
Jacques-Henri Eyraud veut un OM moderne
Selon le président de l’OM, « il y a beaucoup de clubs de foot qui recrutent dans le monde du foot. Moi, j’ai essayé de recruter des profils issus de secteurs totalement différents, mais de gens qui représentaient des expertises dans le marketing, les opérations, le développement immobiliser ». Car recruter dans le football uniquement et localement en particulier constitue un vrai danger pour les clubs professionnels souhaitant se doter d’une structure moderne, selon Jacques-Henri Eyraud. « Recruter dans son monde rassure, mais la contrepartie négative, c’est l’impossibilité de remettre en cause les idées convenues et d’affronter les enjeux du XXIe siècle », a-t-il ajouté. Depuis la levée de bouclier est forte sur les réseaux sociaux. Du côté des supporters, on voit ces propos comme un nouvel affront contre la culture olympienne et la transformation d’un club unique en un produit trop lisse et loin de l’esprit de la ville.