Le président du directoire de l’ASSE a irrité ses homologues du Zamalek SC lors de sa sortie sur la télévision Al Nahar Ryada, au sujet des obstacles pour le transfert Mostafa Mohamed. Mais le dossier de l’attaquant n’est pas refermé, comme l’a confirmé Claude Puel, ce mardi, conférence de presse.
ASSE : Puel confirme la poursuite des négociations
L’ASSE n’a pas refermé le dossier Mostafa Mohamed. Jean-Luc Buisine, le directeur de la cellule recrutement a présenté les excuses officielles du club ligérien au Zamalek SC, dans un courrier. De plus, l’avant-centre du club cairote veut rejoindre l’AS Saint-Étienne, afin de lancer sa carrière professionnelle en Europe. Contrairement à la volonté du Zamalek de conserver le joueur de 23 ans, Claude Puel a bon espoir que son transfert va se faire.
« Le président a voulu stigmatiser certains intervenants qui avaient pour volonté de pourrir des relations. Ça a été mal interprété », a expliqué le manager général de l’ASSE, avant de rassurer : « Une normalité s’est réinstaurée entre les deux clubs ». Seizièmes de la Ligue 1, avec 19 points et 30 buts concédés en 20 journées, les Verts sont en quête d’un buteur prêt à empiler les buts dès son arrivée dans le Forez. Ils cherchent aussi à recruter un défenseur central, afin de se donner les moyens de remonter au classement de la Ligue 1, lors de la dernière ligne droite de la saison. Sainté a 12 jours avant la fermeture du mercato d’hiver pour se renforcer en défense et en attaque.
Le Zamalak veut convaincre Mostafa Mohamed de rester
Un peu plus tôt, ce mardi, Ibrahim Abdullah, membre du comité exécutif du club du Caire, était revenu sur le dossier Mostafa Mohamed. Dans ses propos confiés à Arabic Sport 360, il indique que le Zamalek a l’intention de conserver son buteur jusqu’à la fin de la saison. Pour pousser l’international égyptien à accepter de rester au Caire, la direction du club se tiendrait prête à lui offrir une augmentation substantielle de salaire. L’attaquant espéré par l’AS Saint-Étienne se verrait ainsi proposer une rémunération allant jusqu’à 780 000 euros annuels, soit 65 000 euros par mois. Pour rappel, les Égyptiens réclament 5 M€, et pas en plusieurs versements, pour lâcher Mostafa Mohamed.