Le dossier Milik se complique encore, alors que le dénouement semblait tout proche. Un accord avait été trouvé entre l’OM et le Napoli concernant le montant du transfert, mais le joueur ne veut pas céder sur certains points et il pourrait ne pas débarquer à Marseille avant juin.
La question de la prolongation
Le feuilleton Milik à l’OM ne manque pas de rebondissements. Le Napoli et l’Olympique de Marseille avaient trouvé un accord sur les principaux points financiers. Les dernières informations données par la Gazzetta dello Sport font état d’un prêt avec option d’achat d’un montant de 8 M€ + 4 M€ de bonus, payés sur deux ans et un pourcentage à la revente fixé à 20%. Le joueur devrait signer un contrat de 4 ans pour un salaire net de 3,5M€. Il restait hier entre autres, la question de la clause que le Napoli veut imposer, pour empêcher le joueur de retourner en Italie pendant les quatre prochaines années. Une clause que le joueur polonais n’a pas appréciée. Autre point bloquant, le Napoli souhaite que Milik prolonge son contrat avant de s’engager avec l’OM. Une condition sine qua non pour conclure le transfert. Le joueur cependant, ne souhaite plus être lié au club italien après sa mise au placard.
L’OM devra encore patienter
Pour compliquer un peu plus les choses, il reste encore le problème des plaintes déposées par le Napoli contre Milik. En novembre 2019, les cadres du Napoli avaient organisé une mutinerie en refusant une mise au vert à Castel Volturno (le centre d’entrainement du Napoli). Un épisode qui avait valu aux joueurs qui y avaient participé, des menaces de sanctions de la part du club. Mais selon l’agent de Milik, son joueur serait le seul à avoir été sanctionné financièrement pour l’instant. De Laurentiis, le président du Napoli, a également déposé une plainte contre le joueur. Le club réclame 1M€ de dommages et intérêts pour une publicité non autorisée de Milik, pour son restaurant en Pologne. Si tous les points cités ne sont pas résolus, en particulier la question de la prolongation, le joueur pourrait bien de ne pas arriver cet hiver. Avec le risque que d’ici juin, le joueur prenne le chemin d’un autre club.