Le dossier Mostafa Mohamed à l’ASSE ressemble à un bourbier sans fin. Le feuilleton s’éternise au cours de ce mercato hivernal et les dirigeants stéphanois calent dans les négociations. Maintenant, ils pourraient même faire face à des poursuites en justice.
Mostafa Mohamed : un feuilleton interminable
Les Egyptiens sont de grands producteurs de feuilletons télévisuels, et ce serait le cas également en ce qui concerne le mercato. Dans le dossier Mostafa Mohamed, la série de rebondissements continue, mais aucun accord en vue. La situation change d’heure en heure. Passant de l’optimisme à la colère, les dirigeants stéphanois ont l’air surtout, bien dépassés. Quelques jours avant, le point de non-retour avait l’air atteint. Le président Roland Romeyer, ayant perdu patience face aux demandes de plus en plus fastueuses et déraisonnables de Zamalek, avait fait une déclaration sans diplomatie à la télé égyptienne jeudi. Il avait entre autres, donné tous les détails financiers négociés et accusé le club de vouloir un peu trop en profiter. Zamalek, qui connait une grande crise financière, parvient à peine à payer ses employés et ses joueurs actuellement.
Représailles contre l’ASSE
Fait rare dans le football, le dirigeant de l’ASSE avait donné dans le détail l’offre posée sur la table. L’ASSE propose donc : 3 millions d’euros en janvier 2021 auxquels se rajouteront 2 millions d’euros en février 2022. s’ajoutent des bonus arrivant à 500 000 € pour une qualification en ligue des champions, 300 000 € pour l’Europa League, 100 000 euros si le joueur passe la barre des 10 buts, 150 000 € pour 15 buts et 200 000 € pour 20. La plus-value à la revente quant à elle, est de 20%. Roland Romeyer ne s’était pas arrêté là, il avait également menacé de dévoiler d’autres informations sur des intermédiaires qui tenteraient selon lui, de se remplir les poches au passage, si Zamalek ne laissait pas le joueur signer comme prévu dans un délai de 48h. La réponse du club égyptien ne s’est pas fait attendre. Ces dernières heures, le chef adjoint de la commission en charge de la gestion du Zamalek, Hisham Ibrahim, s’est exprimé en indiquant qu’il n’y aurait plus de négociations avec l’AS Saint-Etienne. De plus, il a indiqué que le club prenait des mesures juridiques, suite aux déclaration de Roland Romeyer. Une situation embarrassante, qui devrait faire lâcher définitivement le dossier Mohamed aux dirigeants stéphanois.