La décision du Stade Rennais d’accepter le report de son match de Ligue 1 contre l’Olympique de Marseille, prévu samedi soir au Vélodrome, a étonné de nombreux supporters des Rouge et Noir. Le président du SRFC, Nicolas Holveck, a livré, dans les colonnes de Ouest-France, les raisons et les motivations de cette décision qui a fait suite aux débordements ayant eu lieu au cours de l’après-midi au centre d’entraînement de l’OM.
Une demande la Ligue acceptée par le Stade Rennais
Pourquoi le Stade Rennais a-t-il accepté le report de son match face à l’Olympique de Marseille pour des incidents internes au club olympien ? C’est la question qui était sur les lèvres de nombreux supporters bretons après cette décision prise au regard des événement violents qui ont eu lieu du côté de la Commanderie. « Dès le début d’après-midi, j’étais en relation avec des personnes très proches de l’OM qui étaient à l’intérieur du centre d’entraînement, a expliqué Nicolas Holveck à Ouest-France. Je savais que l’atmosphère devenait de plus en plus pesante et que ça s’est transformé en débordement impossible à maîtriser avec des comportements extrêmement graves. Vers 17 h, la LFP m’a appelé en me disant qu’il y avait un trouble à l’ordre public au centre d’entraînement de l’OM et qu’ils étaient inquiets sur la tenue du match. J’ai donc pris acte de cette décision. » Mais les choses ne se sont pas arrêtées là…
OM – Rennes : Nicolas Holveck n’a pas voulu prendre de risques
Face au choc provoqué par le coup de force d’un groupe de supporters de l’OM au centre d’entraînement samedi après-midi et la crainte de voir ces débordements continuer en marge de la rencontre comptant pour la 22e journée de Ligue 1, il a fallu prendre une décision. « La Ligue m’a rappelé 30 minutes plus tard et m’a demandé la position du Stade Rennais, a continue le président des Rouge et Noir. Clairement, j’avais fait le tour de la question, j’ai eu toute l’après-midi pour ça. En sachant qu’on n’avait aucune chance d’obtenir quoi que ce soit, est-ce qu’il était intelligent de mettre en danger l’intégrité de nos joueurs et de ceux de l’OM ? Si on forçait la décision de la Ligue, en disant qu’on voulait jouer, et qu’il se passait quelque chose sur le trajet du bus de l’OM, c’était moi seul le responsable. » Une décision de « bon sens, de rationalité », a estimé Nicolas Holveck, qui a rappelé que « le Stade Rennais a une image à défendre de part son actionnaire ». Aucune prise de risque donc, une décision somme toute logique même si certains supporters auraient préféré que Rennes en profite pour plonger encore plus l’OM dans le doute, ou obtienne un forfait et une victoire sur tapis vert. La date de la rencontre n’a pas encore été choisie.