A quelques jours du classique entre l’OM et le PSG, le magazine SO FOOT sort une nouveau numéro, consacré entre autres à Marquinhos. Le joueur se confie dans un long entretien sur sa carrière et revient sur la finale perdue de Champions League, avec un mot sur les supporters marseillais.
Quelle ambiance avant le classique ?
L’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain vont s’affronter à nouveau ce dimanche, pour le match retour en Ligue 1. Ce sera pour Pochettino, son deuxième classique en quelques semaines, depuis son arrivée. Il avait remporté la première rencontre dans le cadre du Trophée des Champions le 13 janvier ( 2-1). Un match qui signait le début de la fin pour André Villas-Boas. Après cette défaite, l’OM n’a plus remporté aucune rencontre. Ce qui a plongé l’équipe dans une crise sportive profonde. Ce choc au sommet, intervient pour les Marseillais dans un contexte étrange. Sans entraîneur depuis la démission / mise à pied de Villas-Boas, les Olympiens devront pourtant être bien au rendez-vous. La pression des supporters est en tout cas très forte, comme en témoignent les incidents intervenus samedi à la Commanderie. Les fans de l’OM ne supporterait pas une humiliation de plus. Mais le défi s’annonce grand, tant le niveau des deux équipes est bien différent.
Marquinhos comprend les supporters de l’OM
Dans son entretien dans le dernier numéro de SO FOOT, Marquinhos est revenu sur cette fameuse rivalité entre Parisiens et Marseillais. Il évoque notamment la polémique qui opposé Alvaro et Neymar, mais aussi les réactions des supporters de l’OM après la défaite du PSG en finale de la Ligue des champions : » Se réjouir des défaites du club rival fait partie du folklore du football. Plus jeune, j’ai moi-même célébré les échecs de Palmeiras autant que certaines victoires des Corinthians. Quand ton équipe ne peut pas gagner, il ne te reste plus qu’à prier pour que le rival ne le fasse pas non plus. Pour l’instant, Marseille est le seul club français à avoir remporté une Ligue des champions, et leurs supporters s’accrochent à ça. Leur célébration, c’était plus du soulagement que de la joie… », a confié le joueur, bien lucide sur les spécificités du supportérisme.