PSG : Marquinhos lance le Classique et allume Alvaro Gonzalez

Capitaine exemplaire du PSG, Marquinhos réalise actuellement sa huitième saison à Paris. Une aventure dans la capitale française qui lui a permis de progresser en tant que joueur et en tant que leader auprès de ses coéquipiers, qu’ils n’hésitent pas à défendre, le tout en attaquant certains de ses adversaires les plus coriaces.

Marquinhos défend Neymar lors des altercations durant les PSG-OM

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En huit ans, « Marqui » en a disputé des Classiques, en Ligue 1 comme en Coupe. Il est celui qui en a disputé le plus dans le vestiaire parisien et est donc un intervenant crédible pour faire part du climat électrique qui règne dans ces matchs en amont et pendant le match. Récemment, les Classiques ont été le théâtre d’une tension débordante personnifiée par deux joueurs que tout oppose : Neymar et Alvaro Gonzalez. Ayant déjà un contentieux depuis leurs oppositions en Espagne sous les couleurs du Barça et de Villarreal, la rivalité entre les deux joueurs a repris de plus belle en France.

Une haine viscérale qu’a tenu à minimiser Marquinhos lors d’une interview pour So Foot, en prenant notamment la défense de son compatriote : « Les réseaux sociaux, c’est délicat. Tu peux charrier gentiment, mais si tu dépasses les limites, ça peut finir par te porter préjudice. Ney aime faire le show, sur le terrain et en dehors. C’est sa manière d’être, il est comme ça, il aime taquiner. Et comme il a ce contentieux avec ce joueur de Marseille, il l’a un peu chambré, c’est tout. S’il avait vraiment dépassé les limites, je le lui aurais dit. Là, en l’occurrence, il n’y avait rien de très méchant.  »

Alvaro se prend une balle perdue de Marquinhos

Lucide, le défenseur brésilien a tout de même tenu à souligner le comportement puéril de son homologue espagnol, qui joue dur pour cacher son mauvais niveau d’après le capitaine du PSG : « Les fautes à répétitions d’Alvaro Gonzalez ? Je respecte tous les styles, chacun fait comme il le sent. Mais l’intimidation, c’est pas mon truc. Si tu as besoin de mettre des coups aux attaquants, c’est que tu n’as pas suffisamment de qualités pour leur prendre la balle proprement.  » Autant dire que ces déclarations ne font lancer un Classique qui s’annonce bouillant ce dimanche.