Depuis son arrivée sur le banc du FC Nantes, Antoine Kombouaré a instauré de la discipline dans son effectif, pour la grande opération maintien. Il n’a également pas mâché ses mots concernant son avenir, sa relation avec les dirigeants du club et ce qu’il attend de ses cadres, comme Ludovic Blas.
Une mission claire au FC Nantes
Antoine Kombouaré est arrivé en pleine saison dans une situation compliquée au FC Nantes et il en est bien conscient. Dès sa conférence de presse de présentation officielle il avait eu des mots forts et affiché une volonté de faire rentrer ses joueurs dans le rang. Venu pour assurer le maintien du FCN en Ligue 1, il a d’emblée déclaré qu’il partirait si les Canaris sont relégués en Ligue 2. Ce qu’il a rappelé en semaine : » Ce qui s’est passé avant le regarde (Waldemar Kita, ndlr). Je sais qu’avant moi il y a eu 17 entraîneurs et qu’avec moi, demain, ça peut aller très très vite. Ce n’est pas un souci. Je connais la règle. Je ne suis venu que pour cinq mois. Pour une mission bien précise : aider mon club à rester en L1, a souligné le coach. Ça marche ? On repart pour un tour. Ça ne marche pas ? Je ne donnerai pas l’occasion à Monsieur Kita de faire ce qu’il sait faire, à savoir me virer. Parce que je ne serai déjà plus là. Et ce sera un échec pour moi », a-t-il poursuivi.
Ludovic Blas attendu au tournant
Ludovic Blas que le technicien avait connu lors de son passage à Guingamp compte parmi les hommes sur lesquels Antoine Kombouaré se repose pour mener à bien les prochains matches qui seront cruciaux pour le maintien : » Posez la question à Dijon, à Bordeaux aujourd’hui, à Nîmes, à Lorient. Quand des équipes sont en difficulté, la première réflexion qu’on fait, c’est de dire qu’il n’y a pas de leaders. Non, les joueurs sont en difficulté, en manque de confiance, il n’y a pas de prise d’initiative. Souvent, dans ce cas-là, le joueur se retranche derrière le « On ne comprend pas, on ne sait pas ce que l’entraîneur souhaite ». Et, pour les miens, c’est encore plus dur parce que je suis le quatrième dans la saison ! Alors, il faut bien sûr mettre un cadre, faire que le schéma tactique soit le plus simple possible, qu’ils le comprennent. Et qu’ils retrouvent la confiance (…) Ce que je peux constater, c’est qu’il a évolué (Ludovic Blas). Quand je l’ai connu, il n’avait que 18 ans, attention ! Il a plus de maturité (23 ans aujourd’hui), il est responsable, a progressé sur le plan athlétique et mental. Maintenant, il sait qu’avec moi il sera attendu au tournant, que j’exige toujours plus, de lui comme de ses partenaires. Je sais de quoi il est capable, et je sais ce qu’il est capable de ne pas faire aussi « , a indiqué le coach des Jaune et vert.