André Laurent, ancien président de l’ ASSE (de 1983 à 1993), a livré son opinion sur la gestion de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, les deux propriétaires du club stéphanois. Cela, dans une interview exclusive à But Football Club. Il est clairement contre une présidence à deux têtes.
ASSE : André Laurent est contre la formule de deux présidents
Roland Romeyer et son associé Bernard Caïazzo, sont les deux actionnaires majoritaires de l’ ASSE. Ils sont les boss aux commandes l’ASSE depuis 2004. Le premier est le président du Directoire du club ligérien, tandis que le deuxième occupe le poste de président du Conseil de surveillance. Interrogé par la source, André Laurent (82 ans) a dit ce qu’il pense des deux patrons stéphanois. « Je connais bien Roland Romeyer, il s’occupait des amateurs à mon époque. Il était déjà là. On peut le gratifier de deux choses : c’est un bon Stéphanois et il aime l’ ASSE. Bernard Caiazzo, c’est un Parisien qui voulait jouer un rôle dans le foot et le club lui a permis de se montrer », a-t-il confié. Concernant un duo de présidents à la tête du club qu’il a dirigé, André Laurent estime que ce n’est pas le meilleur organigramme. « Deux présidents, ce n’est pas forcément une bonne chose, mais je respecte les deux », a-t-il noté.
L’ex-président de Sainté est favorable à un investisseur local
Au sujet de la reprise en main de l’AS Saint-Étienne, l’ex-dirigeant de Sainté n’est pas contre l’arrivée d’un investisseur. Cependant, comme Romeyer et Caïazzo, il souhaite un investisseur local. « J’espère que s’il y a un changement, ce sera un local qui reprendra le club plutôt que des investisseurs américains, chinois ou saoudiens qui ne connaissent même pas son histoire », a-t-il justifié. « Je souhaite à un local de vivre ce que j’ai vécu. Président des Verts, c’était brûlant et passionnant. Je me suis éclaté », a assuré André Laurent. Ayant pris du recul, ce dernier avoue qu’il ne suit plus les matchs de son club de coeur. « J’ai tourné la page en quittant l’ ASSE et la présidence de l’UCPF. J’avais ensuite présidé la Chambre de commerce. C’était sympa aussi, même s’il n’y avait pas les avant-matchs, les décrassages… »