Le Stade Brestois, 14e de Ligue 1, a pris la décision de rembourser ses abonnés « en totalité » après une saison quasi-blanche pour le supporterisme. Outre les matches de la fin de saison dernière, annulés suite au premier confinement et la décision de l’arrêt du championnat, les fans français et brestois n’ont eu que quelques rencontres, pour les plus chanceux, à se mettre sous la dent depuis le mois d’août. Et plus rien depuis l’automne. Sur France Bleu, Pascal Robert, le directeur général du club, a annoncé la nouvelle, comme un signe que le public ne reviendra pas dans les stades d’ici la fin de la saison.
Les abonnements remboursés par le Stade Brestois
Pascal Robert, directeur général du Stade Brestois, a fait une annonce importante sur France Bleu Breizh Izel mardi, en déclarant que le club finistérien rembourserait ses abonnés de leurs billets de saisons. « Il faut savoir que les cinq derniers matchs de la saison dernière, on ne les a pas livrés. Sur les quatre premiers matchs de la saison actuelle, les abonnés ont vu un match sur deux », a expliqué Pascal Robert. « On ne voyait pas d’autre alternative que de les rembourser en totalité pour repartir d’une feuille blanche pour la saison prochaine. On ne va pas tarder à communiquer les détails » pour les supporters, a déclaré le directeur général breton, « tenant compte du pourcentage sur leur fidélité ». En effet, les années consécutives d’abonnement occtroient des réductions aux fans de Brest.
Une saison difficile pour les supporters
Pour les supporters, la saison a été dure à vivre, comme le prouvent les témoignages de fans brestois recueillis par Ouest-France. « C’est à se demander si ça va se terminer un jour, a soupiré Xavier Lavanant, président du club de supporters L’Hermine 29. C’est déprimant. Notre club de supporters fêtait son quinzième anniversaire à l’automne, on n’a même pas pu se réunir. » Même son de cloche pour Mathieu : « C’est dur à vivre. Si on est supporter, c’est pour aller au stade. Je me mets aussi à la place des joueurs, ce n’est pas simple de jouer tout le temps à huis clos. » D’autres cherchent des alternatives : « Pour pallier le manque, Christophe et son fils Noa (12 ans) essayent, eux aussi, de venir au centre de Kerlaurent quand ils le peuvent. « Être abonné, c’est une tradition familiale. J’allais au stade avec mon père et avant cette coupure, j’y allais avec mon fils, explique l’aide-soignant, venu assister à la séance hier après-midi. On essaye de les encourager comme on peut » », écrit le quotidien régional.