Formé à l’Olympique Lyonnais, Farès Bahlouli a effectué un court passage au LOSC entre 2017 et 2019. Aujourd’hui, le Franco-Algérien de 25 ans se reconstruit en troisième division ukrainienne, au Metal Kharkiv. Dans un entretien accordé à France Football, le milieu offensif est revenu sur son passage lillois et a évoqué ses relations avec Marcelo Bielsa, puis Christophe Galtier, dont il ne garde pas un très bon souvenir.
Au LOSC, le passage remarqué de Bielsa
Arrivé au LOSC en 2017, Farès Bahlouli a, comme beaucoup de joueurs, été marqué par Marcelo Bielsa. « En vérité, j’ai eu une relation particulière avec (Marcelo) Bielsa. C’est quelqu’un qui a une vision du football incroyable. Je n’avais jamais vu ça auparavant. Il me connaissait mieux que je ne me connaissais moi-même. Il m’a fait découvrir des choses en moi auxquelles je n’aurais jamais pensé. Par exemple : un vendredi, il me fait rentrer trente minutes en Ligue 1. Après le match, il m’informe qu’il m’envoie en réserve le lendemain. Aucun souci. Il me dit : « Je vais te mettre le GPS et j’ai besoin que tu coures plus de douze kilomètres dans le match. » Pour moi, c’était compliqué de faire ça en réserve. Mais il a pris le temps de m’expliquer que j’en étais capable. Le lendemain, j’ai couru 12,7 bornes. Il m’a fait comprendre que j’avais le coffre pour ça et m’a fait prendre confiance en moi. »
Une relation tendue entre Balhouli et Galtier
Mais l’aventure avec l’entraîneur argentin n’a pas duré, et Christophe Galtier est arrivé sur le banc du LOSC. « Derrière, (Christophe) Galtier arrive et cela a été la descente aux enfers, révèle Farès Bahlouli. Il ne faut pas cracher dans la soupe car il a fait de très bonnes choses à Saint-Étienne et Lille, mais le vestiaire, c’était n’importe quoi. Il ne gérait pas bien les hommes, il n’y avait que des clans. Il passait par le directeur sportif et les agents pour faire passer certains messages. Parfois, il venait même voir Yassine (Benzia) et moi en jouant la carte « ancien Lyonnais » pour nous demander de l’aide dans le vestiaire. Au début de la deuxième saison, il nous annonce qu’il ne veut plus de nous. On m’a coupé l’accès au vestiaire et au parking et j’ai appris par Jérémy Pied qu’on lui avait donné mon numéro de maillot. Ils ont tout fait pour me faire craquer. Heureusement qu’il y avait Luis Campos qui était là pour moi. »