Arrivé en Juin 2018 à la tête de l’OGC Nice, Patrick Vieira n’a jamais véritablement conquis les coeurs des supporters niçois. Ces derniers lui ont toujours reproché un jeu minimaliste, par rapport à la qualité technique de l’équipe qui était à sa disposition. Débarqué en décembre dernier, à la suite de mauvais résultats, l’ex-international tricolore est revenu sur son expérience sur le banc du club azuréen, dans une interview accordée au journal L’Équipe.
Patrick Vieira évoque pour la première fois son éviction de l’OGC Nice
« Je ne m’y attendais pas. Après, il y a une décision qui a été prise. Que je l’ai anticipée ou pas, que je l’accepte ou pas, que je la comprenne ou pas, les faits sont là », indique-t-il, à propos de la décision de la direction niçoise. « Ce qui est important, c’est d’avancer… Sur le moment, tu leur en veux (N.D.L.R : aux dirigeants, Julien Fournier et Jean-Pierre Rivère). Quand on est viré, ça ne fait jamais plaisir. Sur le coup, il y a de la colère, mais sur la durée, chacun est dans son rôle », poursuit-il.
Patrick Vieira a également balayé la rumeur selon laquelle son groupe l’avait lâché. « Je n’ai pas eu de doute ni sur leur implication (aux joueurs), ni sur la méthode de travail avec eux. Ce qui confirme que j’étais dans le vrai, ce sont tous les appels que j’ai reçus ensuite de leur part ». De plus, le natif de Dakar confirme sa volonté de retrouver un banc le plus rapidement possible. « C’est quelque chose qui m’anime. Cette envie d’être à l’entraînement, cette adrénaline sur le banc », précise l’ancien entraîneur de l’OGC Nice.
Racisme: Patrick Vieira tance Noël Le Graët
L’ex-milieu des Bleus s’est également confié sur la question du racisme dans le foot et plus particulièrement au sein du football français. « Il est convaincu que le racisme n’existe pas dans notre football. Les arguments qu’il a avancés ne sont pas valables pour moi », indique-t-il, à propos d’un entretien téléphonique qu’il a eu avec l’actuel président de la FFF. « Est-ce que la Fédération reflète la société dans laquelle on vit ? Je ne suis pas sûr. En termes de couleurs de peau, mais aussi de proportion hommes-femmes, est-ce que la Fédération représente ce que l’on voit sur les terrains? Je ne pense pas », critique l’ex-entraîneur azuréen.