À combien est fixé le prix de la vente de l’ASSE ? Pas de tarif officiel à part les spéculations sur la valeur marchande du club. En attendant de connaitre le nouveau propriétaire des Verts, Luc Dayan révèle que Bernard Caiazzo a promis de céder le club sans faire de plus-value. Or selon la rumeur, la tendance est plutôt vers un montant à huit chiffres.
Vente de l’ASSE : Caïazzo et Romeyer veulent emporter 10M€ chacun
La vente de l’ASSE est enclenchée depuis le 13 avril dernier. Bernard Caiazzo et Roland Romeyer ont officialisé la vente du club. Luc Dayan, qui a contribué à l’arrivée du premier chez les Verts, raconte qu’il avait décidé de ne pas faire de bénéfice à la revente. Dix-sept (17) ans plus tard, le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Étienne semble sur le point de manquer à sa parole.
Selon L’Équipe, Bernard Caiazzo et Roland Romeyer exigent 10 d’euros chacun pour la vente de l’ASSE. Pour le site Poteaux Carrés, Luc Dayan rappelle pourtant que Caïazzo a investi 800 000 € pour acquérir des parts du club lors de son arrivée en 2004. Il a ensuite déboursé deux fois le même montant pour racheter les actions de Thomas Schmider, puis de Jean-Claude Perrin. Selon les explications de l’homme d’affaires et dirigeant sportif, « il y a eu rapidement des dissensions entre Caïazzo, Perrin et Schmider qui en a eu marre ».
Bernard Caïazzo à l’épreuve de la parole donnée ?
Après s’être associé avec Roland Romeyer, « Caïazzo s’est engagé à ne jamais faire de plus-value s’il revendait ces actions-là », selon le témoignage de son ancien proche. « J’ai appelé Jean-Claude Perrin juste avant pour m’assurer de la véracité de ce souvenir et il me l’a confirmé. Il n’a pas fait de plus-value, c’est un vrai supporter de l’ASSE, il ne voulait pas en faire. Il a revendu et Bernard Caïazzo s’est engagé à ne pas en faire non plus », a rappelé Luc Dayan.
Pour l’instant, le club stéphanois n’est pas vendu. Et le prix de vente de l’ASSE fixé par Bernard Caiazzo et son binôme Roland Romeyer n’est pas connu. Ils n’ont donc pas encore trahi leur parole jusqu’à preuve du contraire.