Ayant joué avec le feu dimanche soir, le Stade Brestois est finalement parvenu à se maintenir grâce à la défaite du FC Nantes face à Montpellier. Pour Olivier Dall’Oglio, qui vivait son dernier match sur le banc breton, l’heure est au soulagement alors que le club était barragiste pendant de longues minutes.
Olivier Dall’Oglio savoure
Un ascenseur émotionnel pour les joueurs du Stade Brestois. Voilà comment décrire plutôt bien la soirée du Stade Brestois dimanche soir. Opposé à un Paris Saint-Germain en mission pour tenter d’aller chercher le titre, les pensionnaires du stade Francis Le Blé n’ont fait qu’illusion face à des Parisiens logiquement supérieurs. Battu (0-2), Brest était même barragiste quand Randal Kolo Muani a égalisé face à Montpellier, permettant au FC Nantes de se sauver in extremis. Une terrible frayeur qui n’aura duré que 43 minutes pour les hommes d’Olivier Dall’Oglio, qui a savouré en conférence d’après-match : « Soulagés, c’est le mot. C’était une saison difficile, on savait qu’on aurait certainement besoin d’un coup de pouce, c’est Montpellier qui nous l’a donné. Je veux remercier les joueurs qui ont tout donné jusqu’au bout, face à l’une de meilleures équipes d’Europe et du monde. »
Le Stade Brestois se voyait trop beau
Pour l’entraîneur de 57 ans, cette frayeur n’a rien d’anodine. Souvent encensés pour le jeu emballant qu’ils produisent, les coéquipiers de Romain Faivre ont sûrement cru être maintenu trop tôt, d’après coach ODO : « On a pensé qu’on était sauvés trop tôt, ça nous a joué des tours, mais on a tous appris de cette saison qui se termine bien. On a oublié à un moment donné qu’on était un club qui jouait le maintien. »
Sur le départ et envoyé récemment à Montpellier, Olivier Dall’Oglio aura néanmoins laissé le club en élite et peut désormais se projeter vers un nouveau club, son profil intéressant de nombreux clubs.