Mal embarqué au mois de mars alors que l’équipe de Julien Stéphan enchaînait les contre-performances, le Stade Rennais a su redresser la barre sous l’égide de Bruno Genesio. Vainqueur face à Nîmes ce dimanche soir, les Bretons ont validé leur billet pour la C4, pour le plus grand bonheur de l’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais.
Le Stade Rennais a fait le travail
La 38ème et dernière journée de Ligue 1 s’annonçait haletante à de nombreux étages du classement. Septièmes avant la rencontre, les joueurs de SRFC avaient pour dessein d’arracher une victoire face à Nîmes au Roazhon Park, le tout en espérant un faux pas de Marseille ou du RC Lens, ou des deux, pour accrocher l’Europe la saison prochaine. Suite aux matches nuls de l’OM et du RC Lens, les ouailles de l’ entraîneur Bruno Genesio ont ainsi rempli leur part du boulot en gagnant face aux Crocos, une victoire leur permettant de finir sixièmes et de se qualifier pour la nouvelle compétition européenne, l’Europa League Conference.
Un aboutissement pour l’ex-coach Lyonnais, heureux en conférence de presse d’après-match : « On est satisfait de l’objectif atteint, même s’il faudra passer par un barrage le 19 août. Je tiens à remercier tout le monde : les joueurs qui ont fait beaucoup d’efforts, le staff technique, mais aussi le président, l’actionnaire, tout le personnel administratif. Enfin, j’ai une pensée pour Julien. Quand je suis arrivé, ce groupe était en perdition mentalement. Il était très touché, au plus bas. De par mon expérience à Lyon, j’ai pu amener de la sérénité et de la confiance. Le plus gros du travail a été fait dans le domaine mental. »
SRFC : Bruno Genesio cible les apports de l’Europe
Une qualification importante pour les Bretons, qui enchaînent donc leur quatrième saison en Europe. Pour l’entraîneur Genesio, cette statistique est un doux accomplissement et permet au club Breton de s’affirmer comme une place forte du football dans l’Hexagone : « Le club s’installe dans le haut du tableau et les grands clubs de foot. En termes de budget, on est à notre place. Aujourd’hui, on termine sixième, si on fait la corrélation avec les budgets, on est à notre place. On doit déjà penser à la saison prochaine pour avoir des ambitions supérieures, même si ce sera difficile. Mais c’est important pour attirer des joueurs et pour en conserver. C’est important aussi pour avoir un rythme de match tous les 3-4 jours, c’est mieux que de longues semaines de préparation. »