Le FC Nantes est maintenu en Ligue 1, mais cela n’a pas apaisé la colère des supporters à l’encontre de Waldemar Kita. Ayant échappé de justesse à la violence des fans de son club, le président des Canaris condamne l’attaque de la Beaujoire et interpelle les autorités.
FC Nantes : Waldemar Kita avoue avoir échappé « à la mort »
Le FC Nantes a finalement assuré son maintien en Ligue 1 en passant par les barrages. Mais lors de la dernière confrontation contre le Toulouse FC, le Stade de la Beaujoire a été le théâtre de violences de quelques supporters, entrés par effraction dans l’enceinte à l’issue du match perdu (0-1) par les Canaris. Les ultras en voulaient au président Waldemar Kita, dont ils réclament lé départ depuis longtemps. Ce dernier et son fils Franck Kita, par ailleurs directeur général du Football Club de Nantes, avaient déjà quitté le terrain.
Les supporters ont cependant agressé des membres du personnel du club en pleine célébration de leur maintien dans l’élite. Revenu sur l’agression de la part d’une partie des fans du FCN, le président estime que ce ne sont pas des supporters, mais des vauriens. « Ce sont des voyous ! Ils ont débarqué quand le personnel était content. Ce n’est pas sérieux ça », a-t-il déploré.
Le président du FCN déplore l’attitude des autorités nantaises
Waldemar Kita a pointé ensuite un laxisme de la part des autorités nantaises. « Ne me parlez pas de si je dois rester ou ne pas rester ! C’est un autre problème. Le problème est beaucoup plus grave que ça. Je vous le dis, hier (dimanche) on a évité la mort », a-t-il souligné. Rappelons qu’avant les barrages contre le Téfécé, les supporters en colère avaient enterré un cercueil pris comme celui de leur dirigeant. Après avoir obtenu le maintien, deux proches de Waldemar Kita : Mogi Bayat (directeur sportif officieux) et Bakari Sanogo (agent de joueurs) ont déterré ledit cercueil. Une action qui a irrité les ultras. Selon le patron du FC Nantes, il a l’impression que la mairie, le préfet et la police ne veulent pas se bouger tant « qu’il n’y a pas de mort ».
« Par rapport au cercueil, est-ce que la mairie, le préfet ou la police a dit quelque chose ? Rien ! Personne n’a bougé, tout le monde a assisté. Vous auriez été content que l’on m’enterre, que l’on descende en deuxième division ? C’est ça que vous vouliez tous » ?, a interrogé Waldemar Kita, tout en précisant qu’il a déposé une plainte, relativement au cercueil, mais « la mairie, le préfet et la police n’ont pas dit quelque chose. Rien ne sera fait, comme d’habitude », a-t-il déploré.