Annoncé comme presque bouclé, le processus de vente de l’ ASSE s’est à nouveau refroidi ces derniers jours. Et l’une des raisons essentielles de ce revirement spectaculaire a fuité dans les médias.
Vente ASSE : les acheteurs refroidis par le spectre de la relégation ?
Alors que Daniel Riolo déclarait récemment sur les antennes de RMC Sport, « là, c’est vendu. Tout est en place. Il faut juste que Bernard Caïazzo trouve un moyen de garder sa place au conseil à la Ligue et après c’est vendu. Il veut garder un pied dans l’histoire », rien n’est en réalité encore bouclé en ce qui concerne le rachat de l’AS Saint-Étienne. Désigné par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo de communiquer sur le dossier, Patrick Chêne, ancien commentateur du Tour de France entre 1989 et 2000, a confirmé que Norodom Ravichak n’avait pas encore eu accès à la data room, contrairement à d’autres candidats.
L’ancien journaliste a expliqué que ce blocage dans le dossier du prince cambodgien s’explique par le fait qu’il n’a pas fourni le fameux ticket d’entrée à 100 millions d’euros. Cependant, le journal L’Équipe assure qu’au-delà de l’argent, qui ne peut pas constituer un véritable obstacle pour l’homme d’affaires asiatique, c’est plutôt les piètres résultats de l’équipe de Claude Puel qui font sérieusement hésiter les potentiels acheteurs du club stéphanois.
Le quotidien sportif révèle notamment que si l’AS Saint-Étienne, actuellement lanterne rouge de Ligue 1, venait à être reléguée dans la division inférieure, le club ligérien ne vaudrait absolument pas grand-chose, surtout pas les 100 millions d’euros exigés pour avoir accès à la data room. Le spectre de la relégation hante donc les potentiels acquéreurs de l’AS Saint-Étienne. Une situation qui pousse la direction actuelle a envisagé déjà des solutions de rechange.
Romeyer et Caiazzo réfléchissent à un plan B
Si Claude Puel et ses hommes ne parvenaient pas à éviter une descente en Ligue 2, le produit « ASSE » ne serait plus qu’une coquille vide de droits TV et autres revenus liés à sa présence en Ligue 1. Face à ce risque, les deux présidents Romeyer et Caïazzo seraient enclins à contracter un nouveau prêt bancaire dont ils se porteraient tous les deux garants. Une solution afin de permettre au club de se renforcer lors du prochain mercato hivernal et de tenter de sauver l’ASSE du spectre de la Ligue 2.