C’est ce qu’on appelle avoir la peau dure. Annoncé sur le départ après la nouvelle débâcle de l’ASSE en championnat, 1-5 à Strasbourg, dimanche, Claude Puel n’a pas encore été licencié par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Explications.
Mercato ASSE : Claude Puel maintenu à son poste
Lundi après-midi, RMC Sport a annoncé que la direction de l’AS Saint-Étienne avait pris la résolution de se séparer de Claude Puel. Mais le quotidien Le Progrès a nuancé cette information de la radio métropolitaine lundi soir. En effet, selon le média régional, l’entraîneur de l’ASSE sera à son poste vendredi pour la réception d’Angers SCO.
« S’il y a bien eu une réunion de crise à l’Etrat, Claude Puel sera au moins sur le banc face à Angers SCO, vendredi, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, à l’occasion de la 11e journée de Ligue 1 », explique le journal francilien. Arrivé en octobre 2019, l’ancien coach de l’Olympique Lyonnais devrait donc avoir une ultime chance de sauver sa tête. Toutefois, une nouvelle contre-performance des Verts face aux Angevins pourrait sceller définitivement son sort dans le Forez. Même si son licenciement n’est pas aussi simple pour les dirigeants de l’ASSE.
L’ASSE bloquée par un problème financier avec Claude Puel ?
Nommé en 2019 en remplacement de Ghislain Printant, Claude Puel est lié à l’AS Saint-Étienne jusqu’au 30 juin 2022. Avec la situation économique actuelle, la direction stéphanoise aurait du mal à assumer un licenciement de son coach. En effet, RMC Sport révèle que le départ de Puel devrait quand même coûter environ 4 millions d’euros à l’ASSE. À huit mois de la fin de son engagement, le Castrais pourrait donc coûter une petite fortune aux Verts. Difficile pour Roland Romeyer et Bernard Caïazzo de s’engager dans une telle dépense alors que le club se porte déjà mal financièrement depuis l’avènement du Covid-19.