Annoncé depuis plusieurs mois, le processus de vente de l’ ASSE rentre dans une phase décisive. Une annonce pourrait même tomber rapidement.
KPMG va régler les derniers détails de la vente de l’ ASSE
Alors que la situation se tend de plus en plus entre les supporters de l’AS Saint-Étienne, leurs dirigeants et l’entraîneur Claude Puel, le dossier du rachat du club stéphanois s’agite en coulisses. En effet, dans son édition du samedi, le journal Le Progrès a révélé que les potentiels repreneurs de l’ASSE n’ont plus que 48 heures, soit jusqu’à lundi, pour formuler leur éventuelle offre. Ils devront avant tout convaincre d’abord la banque mandatée par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo sur le sérieux de leur offre et de leurs ambitions, les deux présidents des Verts ne souhaitant pas céder le club au premier venu.
Une tendance confirmée par le site spécialisé Peuple-Vert, qui assure que le cabinet KPMG, chargé de faire le tri parmi les candidats, étudiera les offres à partir de lundi. Après plusieurs semaines de spéculations, il n’y aurait au final que trois dossiers retenus, sans aucune certitude. Outre le projet local mené par Olivier Markarian, intéressé depuis longtemps, il y a le projet du prince cambodgien Norodom Ravicha, qui lie cependant son offre au maintien en Ligue 1, et une mystérieuse troisième offre pour l’instant restée confidentielle.
Toujours selon le quotidien régional, l’objectif est de boucler la vente avant la fin de l’année civile afin que les nouveaux propriétaires puissent avoir l’occasion de renforcer l’effectif de Claude Puel lors du mercato d’hivernal. Mais cet empressement va avoir une réelle incidence sur le prix de vente de l’ASSE.
L’ASSE finalement bradée par Romeyer et Caïazzo ?
En effet, Le Progrès précise que si Bernard Caïazzo et Roland Romeyer avaient fixé le montant d’accès à la Data Room à 100 millions d’euros, les choses ont relativement évolué depuis et le prix de vente de l’AS Saint-Étienne serait désormais beaucoup moins important. Avec la situation sportive de l’équipe conduite par Claude Puel, les 60 millions d’euros espérés par les dirigeants sonnent aujourd’hui comme une utopie puisque le média parle d’un chèque compris entre 15 et 20 millions d’euros pour racheter le club ligérien.