Le dossier de Norodom Ravichak pour racheter l’ ASSE a été rejeté. Il accuse Roland Romeyer et Bernard Caïazzo de ne pas vouloir vendre.
ASSE : Ravichak doute de la sincérité des présidents
Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont mis l’ ASSE en vente depuis avril dernier et souhaitent céder le club à un investisseur crédible d’ici la fin d’année 2021. Norodom Ravichak, l’un des candidats à la reprise en main de l’AS Saint-Étienne, estime avoir été écarté injustement. Il pense que les deux propriétaires ne donnent pas du tout l’impression de vouloir céder le club. « Je me suis d’ailleurs posé la question de savoir si les deux présidents veulent vraiment vendre », a-t-il lâché, car selon lui : « la chronologie des faits est surprenante. Pourquoi sortir cette histoire de document au moment où ils devaient annoncer le nom du repreneur ? », s’est-il interrogé.
D’après le prince cambodgien, le fait que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo réclament des postes au sein de l’organigramme de l’ ASSE, après la vente du club, est incompréhensible. « Quand tu achètes une maison, tu ne gardes pas les anciens propriétaires. Eux n’ont d’ailleurs pas gardé la précédente direction », a-t-il glissé. En tout cas, si le projet de Norodom Ravichak pour le rachat de Sainté avait été élu, il assure qu’il n’aurait pas gardé les deux présidents stéphanois. « Ça, non ! Dès le départ, j’ai bien précisé qu’ils ne seraient pas dans la nouvelle gouvernance », a-t-il rappelé.
« Si j’étais un prince du Qatar ou d’Arabie saoudite, ils m’auraient téléphoné »
L’homme d’affaires cambodgien, qui affirme être associé à de puissants investisseurs chinois, a également évoqué l’échec de la vente de l’ ASSE au groupe américain Peak6 en mai 2018. Il soutient avoir eu un conseil d’un proche du dossier des investisseurs de Chicago : « Prince, si vous aimez le football, prenez un autre projet. »
Norodom Ravichak déclare que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne l’ont jamais contacté et n’ont jamais cherché à le rencontrer suite à l’officialisation de sa candidature pour racheter l’AS Saint-Étienne. Or, ils devraient le faire d’après lui. « Si je suis vendeur et qu’un prince se manifeste, peu importe d’avoir donné mandat à un cabinet d’audit et de conseil, je prends les rênes de l’opération et je le contacte directement. […] Si j’étais un prince du Qatar ou d’Arabie saoudite, je suis persuadé qu’ils m’auraient téléphoné », a-t-il martelé en conclusion.