L’enquête concernant l’agression de Kheira Hamraoui du PSG se poursuit. Mais l’affaire vient de connaître un tournant spectaculaire.
Affaire Hamraoui : Mme Abidal demande le divorce
Nouvel épisode dans l’affaire de la violente agression à la barre de fer de Kheira Hamraoui, survenue le 4 novembre dernier. Si sa coéquipière du Paris Saint-Germain, Aminata Diallo, avait dès les premières heures de cette rocambolesque affaire été mes en garde à vue sur des soupçons de jalousie sportive, l’enquête est désormais orientée vers d’autres pistes. Notamment sur la question d’une jalouse d’un membre de l’entourage d’Éric Abidal, l’ancien directeur sportif du FC Barcelone, qui aurait eu une relation adultérine avec la joueuse du PSG. Et ce vendredi, ce dossier a connu un nouveau rebondissement spectaculaire.
En effet, la femme de l’ancien international français, Hayet Abidal, a annoncé son intention de demander le divorce. L’ancien latéral du FC Barcelone et de l’AS Monaco a « avoué à son épouse entretenir une relation adultérine avec Madame Hamraoui », a expliqué l’avocat de sa femme dans un communiqué transmis à l’AFP. Pour rappel, les enquêteurs avaient découvert une puce au nom d’Éric Abidal dans le téléphone de Kheira Hamraoui. Ce qui avait fait naître la nouvelle hypothèse d’une vengeance liée à une relation extraconjugale.
PSG : Hayet Abidal « espère laver son honneur »
Éric Abidal devrait être interrogé, ainsi que son épouse, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte lundi et confiée mardi à un juge d’instruction de Versailles. « Prise à partie, bien malgré elle, dans l’affaire Hamraoui », Hayet Abidal « espère laver son honneur et sa réputation salie par la rumeur et réitère son souhait d’être entendue très rapidement sur un dossier qui a déjà fait plusieurs victimes collatérales », poursuit le communiqué de Me Cellupica.
Pour rappel, la milieu de terrain parisienne Aminata Diallo avait été interpellée mercredi matin à son domicile dans les Yvelines par les enquêteurs de la PJ de Versailles. Après une garde de vue de 48 heures, la jeune dame de 26 ans a été relâchée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle.