OL-OM : LFP, Vincent Labrune tape du poing sur la table

La décision de la LFP sur le match OL-OM est tombée. Vincent Labrune estime qu’il faut passer à la vitesse supérieure dans les sanctions.

Labrune furieux après OL-OM, « il est temps de renverser la table »

Pour les incidents survenus lors de l’Olympico OL-OM, le club rhodanien a été sanctionné ce lundi « à titre conservatoire, d’un huis clos total du Groupama Stadium jusqu’au prononcé de la mesure définitive ». Une décision définitive attendue le 8 décembre prochain. Dans une interview dans L’Équipe, Vincent Labrune s’est dit « choqué et furieux » contre la violence dans les stades en Ligue 1. Il s’est réjoui en revanche de la réunion fixée à mardi matin avec le gouvernement. Une rencontre tant réclamée et finalement obtenue après les incidents au Groupama Stadium.

Selon lui, il faut en finir avec « cette violence urbaine qui s’est propagée dans nos stades ». Le patron de la Ligue de football professionnel est catégorique : « il est temps de renverser la table sur les questions de sécurité, ni plus ni moins ». « Ce n’est pas comme si la LFP n’avait pas anticipé ces sujets de troubles à l’ordre public dans les stades. […] Nous sommes rattrapés par un principe de réalité, car notre arsenal est réduit. À titre d’exemple : il aura fallu attendre les incidents d’hier (dimanche) pour que la réunion avec les ministres, que nous appelons de nos voeux depuis août, soit enfin organisée », a confié l’ancien président de l’Olympique de Marseille.

Le président de la LFP dit ses 4 vérités au gouvernement et aux clubs

Rappelons que le supporter de 32 ans, interpellé pour avoir jeté une bouteille d’eau sur la tête de Dimitri Payet lors du choc OL-OM, est en garde à vue. Vincent Labrune, lui veut des mesures plus corsées. « Il faut des interdictions de stade et que les parquets suivent les dépôts de plaintes… », a-t-il demandé. Dans ses propos confiés au quotidien sportif, le dirigeant du football professionnel dans l’hexagone n’épargne pas les clubs et le gouvernement.

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« Nous voyons bien que le système d’organisation  »tripartite » (clubs/ État/ LFP) qui prévaut actuellement ne fonctionne pas de manière optimale. Nous avons, d’une part, des clubs qui sont pleins de bonne volonté, mais qui n’arrivent pas à faire le ménage au sein de leurs supporters les plus violents. Et d’autre part, des pouvoirs publics qui sont – à juste titre – les décideurs finaux en termes d’ordre public, mais qui n’assument pas cette situation. Et au bout de la chaîne, la LFP, qui n’a comme seul pouvoir que d’être le  »juge » sportif, et qui se retrouve à être le punching-ball du système », a-t-il martelé.