Cet été, Valère Germain a quitté l’OM pour s’engager en faveur de Montpellier HSC. L’attaquant français est revenu sur les circonstances de son départ.
OM Mercato : Valère Germain dit ses vérités sur Sampaoli et Boas
Il est l’une des grosses déceptions de l’Olympique de Marseille. Arrivé à l’ OM en juillet 2017 en provenance de l’AS Monaco, Valère Germain n’est jamais parvenu à s’imposer au sein de l’effectif phocéen. Peu utilisé sous l’ère André Villas-Boas, l’attaquant de 31 ans a vu son temps de jeu chuter de façon considérable depuis l’arrivée de Jorge Sampaoli sur le banc marseillais. Absent des plans de l’ OM, Valère Germain a alors décidé de quitter librement le club phocéen en juin dernier. Il s’est engagé en faveur de Montpellier où il enchaîne les rencontres (3 buts et 1 passe décisive en 13 apparitions). Mais le néo-Montpelliérain n’oublie pas d’où il vient.
Dans une longue interview accordée à Pierrot le Foot, Valère Germain est revenu sur son passage mitigé à l’ OM. Il estime que ses difficultés à Marseille étaient liées à son repositionnement dans le jeu, lui qui était trimbalé de poste en poste. « Avec Villas-Boas, j’étais un peu mis sur le côté, à droite, à gauche sachant que Florian Thauvin n’était pas là et qu’il manquait un ailier droit donc j’ai beaucoup joué à droite. Je pouvais rendre service à ce poste, mais sur une saison c’était compliqué. Quant à Sampaoli, il a fait ses choix dès le début, je n’étais pas dans ses choix », a-t-il confié.
Valère Germain n’en veut à personne
Poussé vers la sortie à Marseille, le joueur de 31 ans était même proche de retourner dans son ancien club, l’AS Monaco. « J’ai failli revenir à Monaco. Ça ne s’est pas fait à la fin », a-t-il ajouté. Mais pas question pour Valère Germain de mettre la responsabilité de ses difficultés à l’Olympique de Marseille sur le schéma tactique choisi par les entraîneurs. L’ancien Monégasque ne regrette pas son passage à Marseille et « n’en veut à personne. C’était une chance d’être dans ce club. C’était un rêve d’enfant d’y évoluer », a-t-il conclu.