C’est la surprise de ce samedi soir. Le Stade Brestois a renversé l’OM à domicile (1-2). Un résultat qui a mis hors de lui Alvaro Gonzalez.
Alvaro Gonzalez très frustré après la défaite de l’OM contre Brest
Sixième victoire consécutive pour le Stade Brestois en Ligue 1. Et c’est l’Olympique de Marseille qui en fait les frais. Ce samedi, le club breton s’est offert un succès éclatant sur la pelouse du stade Vélodrome de l’OM. Un résultat surprenant, surtout après la bonne première période des hommes de Jorge Sampaoli.
Mais avec une seconde période nettement moins maîtrisée, l’équipe marseillaise a redonné espoir aux poules de Michel Der Zakarian qui ont saisi leur chance pour porter l’estocade au dauphin du PSG en Ligue 1. Alvaro Gonzalez, le défenseur central espagnol marseillais ne s’explique pas comment son équipe a pu afficher un tel niveau au cours du match.
« Je ne comprends pas qu’on puisse jouer comme une grande équipe pendant plus d’une heure et faire de la merde comme ça pendant 10 minutes. Je ne sais pas si c’est une question de mentalité, je ne sais pas non plus s’il y a pénalty, mais on peut s’en vouloir de ne pas gagner ce soir », s’est énervé l’international espagnol de 31 ans. Et alors que l’OM pourrait perdre sa seconde place au classement en cas de victoire du Stade Rennais et de l’OGC Nice, Jorge Sampaoli a lui aussi fait part de sa frustration à l’issue de la rencontre.
Jorge Sampaoli n’a pas reconnu son équipe
En tête et pas du tout inquiétés, l’OM a craqué sur une main anodine de Boubacar Kamara en début de seconde période. Après l’égalisation de Romain Faivre sur pénalty, les joueurs de Jorge Sampaoli ont totalement perdu le fil du match, jusqu’à s’incliner sur une frappe de Franck Honorat. En conférence de presse d’après-match, le coach argentin n’a pas caché sa frustration pour la défaite.
« Je suis très frustré parce qu’on a très bien joué en première période. Le pénalty nous a désordonnés. Malheureusement, être aussi supérieur pendant une longue partie du match et ne pas pouvoir gagner, c’est frustrant. Payet était un peu touché à une jambe après le match à Nantes. C’est pour ça qu’il n’a pas tiré tous les coups de pied arrêtés. Mais il est important pour nous, il est le leader footballistique de ce groupe jeune », a expliqué le coach olympien avant de regretter le pénalty concédé par Kamara en début de seconde période.