Les décisions prises par la LFP concernant les incidents OL-OM continuent de faire jaser. Le traitement infligé à Dimitri Payet est pointé du doigt.
OL-OM : Le traitement infligé à Dimitri Payet dénoncé
Le verdict est tombé ce mercredi soir ! La commission de discipline de la LFP a décidé de retirer un point au classement de Ligue 1 à l’Olympique Lyonnais suite aux incidents survenus sur sa pelouse du Groupama Stadium face à l’ OM. Cette décision de l’instance a rapidement été critiquée par les deux camps. Du côté de l’Olympique de Marseille, les dirigeants dénoncent « une parodie de justice ».
Le directeur de communication de l’OM, Jacques Cardoze n’a pas mâché ses mots et a rapidement contesté le verdict de la LFP. L’ OM se réserve désormais « le droit de faire appel » de la décision de l’instance. Le dirigeant phocéen s’offusque par ailleurs du fait que l’OM n’ait pas été invité à s’exprimer devant cette commission de discipline et dénonce des faits « extrêmement graves ». Jacques Cardoze assure que des éléments dans le rapport de synthèse ont disparu, notamment au sujet de l’état de santé de Dimitri Payet.
Rothen tacle la LFP pour Dimitri Payet
Le capitaine de l’ OM avait reçu une bouteille d’eau en pleine tête alors qu’il s’apprêtait à tirer un corner lors du choc OL-OM. Ce geste déplorable avait entraîné l’interruption puis l’arrêt de la rencontre après plusieurs heures de négociations en coulisse. Pourtant, la LFP n’a pas jugé utile de convoquer Dimitri Payet et l’OM à cette audience du mercredi à Paris. Une absence pointée du doigt par Jacques Cardoze. Et le dirigeant marseillais n’est pas le seul contrarié par cette décision de la LFP, comme en témoigne cette récente sortie de Jérôme Rothen.
« J’en veux à la commission de pondre ça sans barème. C’est purement scandaleux. En termes d’image, c’est catastrophique. Payet est la victime dans l’affaire et elle n’est pas entendue. Comment ne peut-on pas l’entendre à cette commission de discipline ? », s’interroge le consultant pour RMC Sport. L’ancien Parisien n’approuve guère cette décision de la LFP, qui dénote d’un manque de respect à « la victime ».