Présent en conférence de presse, l’entraîneur du FC Nantes, Antoine Kombouaré, est revenu sur les incidents survenus lors du choc OL-OM.
OL-OM : Kombouaré apporte son soutien à Dimitri Payet
Cette saison, Dimitri Payet est régulièrement visé par des supporters déchaînés, quels que soient les stades de Ligue 1 qu’il visite. Comme il l’avait déjà été à Nice en août dernier, le capitaine de l’ OM a une nouvelle fois été la cible d’un jet de bouteille lors du choc à Lyon. Alors qu’il s’apprêtait à tirer le premier corner de la rencontre, le meneur de jeu phocéen a reçu une bouteille pleine en pleine tête. Cet incident a alors suscité la suspension puis l’arrêt définitif du match après plus d’une heure de négociation dans les coulisses du Stadium Groupama.
Plus de trois semaines après ces incidents à Lyon, Dimitri Payet est monté au créneau pour s’opposer face aux violences dans les stades. Le capitaine marseillais a dénoncé l’inertie des instances professionnelles et appelle à la « responsabilité collective raisonnable ». Et si Payet préconise que chaque match soit automatiquement stoppé en cas de nouvel incident, le milieu de terrain de l’ OM a reçu le soutien d’Antoine Kombouaré dans cette démarche.
« Si l’un des joueurs reçoit un projectile, le match doit être arrêté. Je n’attends pas la décision des représentants, des officiels, de l’arbitre. Tu ne peux pas jouer, ce n’est pas possible », a déclaré l’entraîneur du FC Nantes. Et si certains n’approuvent pas cette décision, Antoine Kombouaré assure qu’il « n’y a que ceux qui n’ont pas joué au foot qui ne peuvent pas comprendre cela ».
Antoine Kombouaré réclame de lourdes sanctions
Cette requête a eu un écho favorable auprès des dirigeants et des pouvoirs publics. La LFP et le gouvernement ont convenu qu’une rencontre sera interrompue de manière définitive si l’un des acteurs se fait percuter par un projectile, que ce soit un joueur, un entraîneur ou un arbitre. Cette décision apporte un certain soulagement à ses défenseurs.
Cependant, Antoine Kombouaré est loin d’être satisfait, estimant qu’il « faut aller encore plus loin » en infligeant de lourdes sanctions aux fauteurs de troubles dans les stades. « Il faut éduquer les gens, faire de la prévention et sanctionner les fous furieux qui n’ont rien à faire dans un stade », a ajouté le coach des Nantais.