Dans sa conférence de presse en marge de Monaco-SRFC, Bruno Genesio a fait une révélation incroyable sur le hooliganisme qui affecte l’OL.
SRFC : Incidents OL, Genesio fait des révélations fortes
C’est un phénomène qui gangrène le football hexagonal depuis le début de saison. Encore la semaine dernière, Paris FC-OL a dû être subitement arrêté à cause de débordements graves en tribunes. Après le fiasco de la rencontre OL-OM fin novembre, dont le jugement a été rendu le 16 décembre dernier, l’Olympique Lyonnais a de nouveau été au centre de nouveaux échauffourées cette fois-ci entre supporters adverses. Des « supporters » rhodaniens qualifiés par beaucoup de médias de « hooligans » s’en seraient pris à plusieurs fans du Paris FC, parfois très jeunes, lors de la rencontre de Coupe de France entre les deux clubs.
Vivement pointé du doigt, l’écurie lyonnaise est depuis plusieurs jours dans la tourmente, après avoir connu un retrait de point à cause des incidents survenus contre Marseille, Lyon devrait recevoir une nouvelle sentence qui devrait être prononcée le 28 décembre prochain. Interrogé ce mardi sur ces récents évènements qui touchent le football français, Bruno Genesio est revenu sur son passage très compliqué à l’ OL, notamment sur son rapport tumultueux avec les supporters du club.
Désormais épanoui au Stade Rennais, le coach de 55 ans a fait des révélations ahurissantes sur le harcèlement dont il a été victime durant ses années lyonnaises (2015-2019), indiquant avoir reçu des centaines de « menaces de mort ». Lorsqu’un journaliste lui demande si le hooliganisme existe à Lyon, Genesio répond cash. « Je sais ce que j’ai pu vivre après un certain match à Chypre et personne n’a rien fait. J’ai reçu ce jour-là après un match nul des menaces de mort sur mon téléphone, puisque mon numéro avait été divulgué sur Twitter, 400, 500 menaces de mort que j’ai encore avec les numéros identifiés« , précise-t-il un brin ému.
Par la suite, le technicien français déclare avoir même porté plainte, une initiative malheureusement vaine puisque les instances n’ont pas fait grand-chose pour lutter contre ce harcélement. « J’ai porté plainte, mais il n’y a eu aucune suite. Je pense qu’il y a un gros laxisme de la part des pouvoirs publics, à eux de prendre leurs responsabilités. » Une charge forte mais justifiée envers la Ligue et le gouvernement, qui, selon l’entraîneur, gardent une responsabilité certaine dans les nombreux événements déplorables survenus dans les tribunes en France depuis la reprise.