L’AS Monaco, dont le propriétaire est Dmitri Rybolovlev, est-elle menacée en raison des sanctions contre les oligarques russes ?
AS Monaco : Rybolovlev n’est ni menacé, ni contraint de vendre le club
Dmitri Rybolovlev, milliardaire russe, est le prioritaire de l’AS Monaco depuis décembre 2011. Mais depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine par Vladimir Poutine, président de la Russie, il est menacé d’une possible sanction à l’instar des oligarques russes. Il est en effet inscrit sur la liste du Congrès américain ( »Putin Accountability Act » du 19 janvier 2022), concernant des Russes que l’administration américaine souhaiterait voir sanctionner. Ces personnes sont effet vu comme des proches et soutiens de Vladimir Poutine. À l’image de Roman Abramovitch, président de Chelsea, qui a décidé, mercredi, de vendre son club londonien.
Le club de la Principauté sera-t-il aussi vendu par son président Dmitri Rybolovlev ? Ce dernier est-il un proche du président russe ? A-t-il une position gênante ou est-il impliqué d’une manière ou d’une autre dans l’envahissement de l’Ukraine ? L’Équipe a apporté des éléments de réponses à ces interrogations. Selon le média, l’homme d’affaires de 55 ans n’est pas visé par les sanctions de l’UE et n’est donc pas inquiété en France, pour l’instant.
« Le maximum de ce qui a été posé dans l’UE s’applique également à Monaco », a fait savoir une source proche de l’exécutif, tout en précisant : « Cela ne conduit pas à ce que le président de l’AS Monaco, à ce stade, ne puisse pas voir son équipe jouer, ni qu’il doive vendre sa participation (66%, ndlr) dans le club. » En d’autres termes, Dmitri Rybolovlev n’est pas contraint de vendre le club du Rocher. L’équipe du nouveau coach Philippe Clement peut ainsi participer en toute quiétude aux compétitions nationales et internationales, jusqu’à nouvel ordre.
Le milliardaire russe pourrait être visé « si l’éventail des sanctions devient plus large »
Toutefois, la situation du milliardaire russo-chypriote pourrait changer en fonction de l’évolution de la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine, à en croire le quotidien sportif. « L’application des règles telles qu’elles sont édictées pour le moment ne permet pas à la France d’exiger que Dmitri Rybolovlev quitte ses responsabilités dans le club monégasque. Il n’y a donc pas, aujourd’hui, une obligation d’écarter Dmitri Rybolovlev de la gestion de l’ASM et de son actionnariat. Mais les choses peuvent évoluer, si l’éventail des sanctions à l’encontre des oligarques russes devient plus large », a expliqué la source du journal.