Chelsea FC a réagi rapidement, via un communiqué officiel, aux sanctions infligées au prioritaire du club, Roman Abramovitch, ce jeudi 10 mars.
Abramovitch et Chelsea FC sévèrement sanctionnés par le gouvernement britannique
Propriétaire de Chelsea FC depuis 2003, Roman Abramovitch, est dans de sales draps depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine par Vladimir Poutine. En effet, il est reproché au président du club londonien, son sa proximité avec le président de la Russie. Alors qu’il avait mis son club de Premier League en vente, l’homme d’affaires Russe, qui a aussi la nationalité Israélienne et Portugaise, a été sanctionné sévèrement pas le gouvernement britannique. Ses avoirs ont été gelés et il est interdit de voyager dans le Royaume-Uni.
De plus, la vente du club est suspendue et les Blues sont interdits de recruter jusqu’à nouvel ordre. Chelsea FC ne peut plus bénéficier de revenus sur la billetterie et le merchandising et le milliardaire, accusé d’être proche de Vladimir Poutine, donc impliqué dans l’invasion de l’Ukraine par la Russe, « ne peut plus toucher d’argent en lien avec ses activités à Chelsea ».
La Direction du club de Premier League veut négocier
Quelques heures après la batterie de sanctions imposées à Roman Abramovitch et à Chelsea FC, la Direction du club a réagi dans un communiqué officiel publié sur son site internet. « Le Chelsea Football Club a été informé que son propriétaire Roman Abramovitch a été sanctionné par le gouvernement britannique. En raison de sa participation à 100 % dans Chelsea FC plc et ses entités affiliées, le Chelsea FC devrait normalement être soumis au même régime de sanctions que M. Abramovitch. Toutefois, le gouvernement britannique a délivré une licence générale qui permet au Chelsea FC de poursuivre certaines activités », a écrit le club champion d’Europe et du monde.
Mais le board des Blues ne compte pas s’arrêter là. Il se dit ouverts à des négociations, afin d’atténuer les sanctions, ce qui éviterait au club de naviguer à vue. « Nous avons l’intention d’entamer des discussions avec le gouvernement britannique concernant la portée de la licence. Il s’agira notamment de demander l’autorisation de modifier la licence afin de permettre au club de fonctionner aussi normalement que possible. Nous chercherons également à obtenir des conseils du gouvernement britannique sur l’impact de ces mesures sur la Fondation Chelsea et son important travail dans nos communautés », a communiqué CFC.