Après l’échec du PSG en Ligue des Champions par le Real, Nasser Al-Khelaïfi pété les plombs à Madrid. Une attitude qui pourrait lui coûter très cher.
Les dernières infos sur la colère d’Al-Khelaïfi après Real-PSG
En marge de la nouvelle désillusion sur la pelouse du Real Madrid (1-0, 3-1), le Paris Saint-Germain s’est illustré avec un incident majeur d’après match. D’après plusieurs médias espagnols, Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo s’en sont pris à Danny Makkelie à la fin du huitième de finale retour de la Ligue des Champions, mercredi soir, au stade Santiago Bernabeu.
Des images captées par différentes sources montrent le président et le directeur sportif parisien en train de frapper le drapeau de l’arbitre assistant. L’UEFA a réclamé ses images et s’est saisie du dossier. L’instance européenne devrait d’ailleurs visionner lesdites vidéos ce jeudi.
Selon le rapport officiel de l’arbitre de la rencontre, « le président et le directeur sportif du PSG ont eu un comportement agressif et ont essayé de pénétrer dans le vestiaire des arbitres. Lorsque l’arbitre leur a demandé de partir, ils ont bloqué la porte, et le président a frappé le drapeau de l’un des assistants, le brisant », peut-on lire dans ledit document.
Des informations confirmées ce jeudi matin par RMC Sport. La radio métropolitaine explique notamment que l’homme d’affaires qatari se serait rendu directement dans la loge des juges pour réclamer des explications à l’arbitre néerlandais. Toujours selon la même source, un membre du Real Madrid aurait filmé la scène, enrageant davantage Nasser Al-Khelaïfi.
Mais contrairement aux médias espagnols, qui évoquent une intervention de la police pour calmer les dirigeants parisiens, les choses ne seraient pas allées plus loin, et la tension aurait baissé progressivement. D’ailleurs, les Merengues, qui devraient transmettre les images de cette altercation à l’UEFA, n’auraient pas envie de voir les choses se compliquer pour le club français vu l’influence de son président au sein de l’Association des Clubs Européens (ECA), dont il est le premier responsable.
Concernant les informations de la Cadena SER concernant de possibles menaces de mort de Nasser Al-Khelaïfi envers celui qui le filmait, aucune confirmation ni démenti n’a encore été fait ni par l’UEFA ni par le Paris SG. Après son énorme craquage, le dirigeant parisien risque désormais très gros.
Al-Khelaïfi lourdement sanctionné après son craquage ?
Quelle sanction pour Nasser Al-Khelaïfi après son coup de sang de mercredi soir à Madrid ? Selon l’article 52 de la Ligue des Champions, malgré son statut de dirigeant, le président du Paris Saint-Germain sera soumis au même règlement disciplinaire que les joueurs. « Les dispositions du Règlement disciplinaire de l’UEFA s’appliquent à toutes les infractions disciplinaires commises par des clubs, officiels, membres ou autres personnes exerçant une fonction lors d’un match au nom d’une association ou d’un club, à moins que le présent règlement n’en dispose autrement », peut-on lire dans le texte de l’instance continentale.
Pour des insultes sur un arbitre, la peine prévue est de « deux matches de compétition » minimum, plus un match supplémentaire en cas d’injure avérée. La sanction est encore plus sévère pour des « voies de fait sur un arbitre », comme c’est le cas pour Al-Khelaïfi. Dans ce schéma, l’UEFA prévoit une suspension de « quinze matches de compétition » minimum.
Ensuite, en cas « d’infraction grave, la peine peut être alourdie et/ou étendue à toutes les catégories de compétitions. » Enfin, l’instance précise également que « les suspensions prévues peuvent être assorties d’une amende. » Le Qatari de 48 ans devrait donc payer cher son acte de mercredi soir à Bernabeu.