Depuis l’avènement de QSI en 2011, le PSG a changé de dimension. Et un rachat du club pourrait ainsi rapporter plusieurs milliards d’euros.
Al-Khelaïfi a reçu des offres à hauteur de plusieurs milliards pour le PSG
Nasser Al-Khelaïfi a accordé un entretien au média britannique BBC. Le président du Paris Saint-Germain a fait notamment le bilan de ses dix années passées à la tête du club de la capitale. Alors que certains observateurs ont évoqué une éventuelle vente du PSG après la nouvelle humiliation en Ligue des Champions, la personnalité la plus influente du football selon un classement de France Football de mai 2020 assure que le club qu’il dirige n’est pas à vendre. D’autant qu’il a déjà repoussé plusieurs offres de plusieurs milliards d’euros.
« Nous sommes un fonds d’investissement et nous avons acheté le club pour 70 millions d’euros. Nous avons depuis reçu des offres de plusieurs milliards d’euros, c’est la marque de ce que nous avons construit comme un véritable investissement – à travers les équipes masculines et féminines. Les gens critiquent parce qu’il s’agit d’un fonds souverain. Mais qu’en est-il des autres formes de propriété ? Le rachat d’un club sportif par des fonds privés est-il une question de bien social ? », a lancé Nasser Al-Khelaïfi, qui a également profité de cette même tribune de tancer les initiateurs de la Super Ligue.
De son côté, le journaliste Abdellah Boulma révèle qu’Al-Khelaïfi et Doha auraient notamment dit « non » à une proposition de rachat de 1 milliard d’euros venue d’un richissime investisseur chinois.
Al-Khelaïfi : « J’aurais pu accepter le chèque de 400M€ de l’ESL »
Dans cette même interview, l’ancien joueur professionnel de tennis s’est à nouveau prononcé sur le projet avorté de la Super Ligue. Pour Nasser Al-Khelaïfi, le concept mort-né de compétition sportive fermée ou semi-fermée entre certains des clubs de football les plus puissants du continent européen inspiré le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin ne peut pas prospérer. Le président du Paris Saint-Germain avoue d’ailleurs avoir refusé un gros chèque pour adhérer à ce projet, mettant ainsi à mal ses relations avec son homologue du Real, Florentino Pérez.
« Je veux jouer ces matchs – les grands matchs – bien sûr que je le veux. Je sais aussi ce que veut le public. Mais nous ne pouvons pas dire : ‘vous êtes un petit club, vous êtes exclu’. Il faut que ce soit un système ouvert, sous l’autorité d’un organe directeur, où il y a du respect pour tout le monde », a confié l’homme d’affaires qatarien avant de dévoiler le montant du gros chèque qu’il a refusé pour sauver le football.
« J’aurais pu accepter le chèque de 400 millions d’euros de l’ESL. Ils m’ont invité. Et quand j’ai dit non, ils ont dit qu’ils ne m’avaient pas invité, cela les résume. Si je n’avais pensé qu’à moi, j’aurais pu le faire. Surtout pendant la période liée au Covid-19. Mais qu’en est-il de l’écosystème, des fans et des valeurs que vous représentez ? », a revendiqué Nasser Al-Khelaïfi.
Un message clair sur l’avenir du Paris SG.