Alors que Bordeaux est maintenant fixé sur la date de son audience devant le CNOSF, Gérard Lopez et les parlementaires de Gironde maintiennent la pression.
Bordeaux : Lopez et le FCGB maintiennent la pression sur la FFF
Relégués en Ligue 2 sportivement et rétrogradés en National administrativement, les Girondins de Bordeaux mettent les bouchées doubles pour faire annuler la décision de la Commission de contrôle des clubs professionnels de la Direction nationale du contrôle de Gestion (DNCG), confirmée par la Commission d’appel de la FFF. Les responsables du FCGB, avec à leur tête, le président Gérard Lopez ont rendez-vous devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) le 19 juillet, selon L’Équipe.
À huit jours de cette date décisive pour le club au scapulaire, la direction bordelaise maintient une grosse pression sur les autorités sportives. « Nous voulons que le dossier des Girondins soit jugé sur le fond sans une quelconque intention de nuire au club, à ses prêteurs et à l’actionnaire. Nous demandons à être jugés comme tous les autres clubs », a indiqué Bordeaux sur son compte Twitter.
Selon les Girondins, « la FFF a refusé de tenir compte d’un plan de financement avec un avis favorable du Tribunal de commerce le 4 juillet dernier, qui sécurise les 40M€ et assure le budget pour la L2, avec toutes les garanties financières nécessaires » . Ledit plan, « élaboré avec l’ensemble des parties prenantes, a pourtant été validé par les commissaires aux comptes, experts-comptables et conciliateurs de justice », d’après le club retrogradé.
« Contrairement aux affirmations de Noël Le Graët, président de la FFF, vraisemblablement mal informé, le FCGB n’est pas en cessation de paiements et c’est la justice qui le dit », a souligné le FCGB.
Les parlementaires et élus de la Gironde interpellent la ministre Oudéa-Castera
Nathalie Delattre, la vice-présidente du Sénat, sénatrice de la Gironde et conseillère municipale de Bordeaux a publié sur Twitter, un courrier écrit par les parlementaires de Gironde, élus à Bordeaux et dans l’ensemble du département, à l’attention d’Amélie Oudéa-Castera. Dans leur message, les parlementaires girondins demandent « solennellement » à la ministre des Sports « de bien recevoir, dans les meilleurs délais, une délégation mandatée par le club », afin que le gouvernement se penche sur le sujet de la retrogradation des Girondins. « Il est de notre devoir de défendre les Marines et Blancs, et nous estimons qu’il est de votre responsabilité de les recevoir », ont-ils communiqué.