Après les très graves affrontements survenus à l’Allianz Riviera lors de OGC Nice-Cologne, le président Jean-Pierre Rivère est sorti du silence.
OGC Nice : Nouveau chaos à l’Allianz Riviera
C’est une vieille histoire qui se répète et qui ne manque pas d’éclabousser le football français. Jeudi, quelques minutes avant le coup d’envoi de Nice-Cologne, de nouvelles échauffourées ont eu lieu dans les tribunes, faisant état de plusieurs blessés dont deux graves. Des débordements qui avaient, selon la police locale, débutés devant l’enceinte de l’Allianz Riviera et qui ont pris davantage d’ampleur du côté du parcage visiteur. Parmi les blessés, un supporter se trouverait dans un état d’urgence absolue après une chute de 5 mètres entre deux blocs de gradins. Initialement prévue à 18h45, cette rencontre de Ligue Europa Conférence a finalement débuté une heure plus tard. Si le résultat final de cette triste rencontre (1-1) reste anecdotique, elle relance néanmoins un débat qui avait le vent en poupe la saison dernière.
Fortement impacté par les différents débordements et rixes survenus en tribune la saison dernière, la Ligue de Football avait décidé en début d’exercice de renforcer sa sécurité. On pense notamment à l’interdiction de bouteilles dans les stades, qui fait écho aux incidents survenus lors du match OGC Nice-OM en 2021. Mais ces mesures, bien qu’importantes, semblent aujourd’hui insuffisantes pour contrer la montée inquiétante des violences dans les stades. Au lendemain de la rencontre en Conference League, le président du Gym, Jean-Pierre Rivère est revenu sur les tristes évènements de Nice-Cologne.
OGC Nice : Rivère pointe du doigt le hooliganisme dans le football
Malheureusement habitué depuis la saison dernière à des problèmes dans son enceinte, Jean-Pierre Rivère s’est présenté devant la presse ce vendredi. L’air abattu, le président niçois a déploré de tels évènements, un an après les tristes » jets de bouteilles » de Nice-OM. » Il y en a marre. Quand vous vivez ça en direct, c’est terrible. Quand le lendemain matin vous le revivez une deuxième fois en revoyant les images, c’est encore pire. Ce n’est plus possible. Le football est un sport, c’est un jeu. On accueille des familles, des enfants. Ce n’est plus supportable. Franchement, quand je m’étais retrouvé face à vous l’année dernière (après les incidents lors de Nice-OM), je ne pensais pas revenir face à vous. Hier (jeudi), je me disais : « Qu’est-ce que je fous là ? ». Mon fils de 10 ans a vu ces mecs cavaler vers lui… Ce n’est plus possible. »
Pointé du doigt sur le faible nombre de stadiers présents lors des rixes, le président reconnaît cette erreur mais évoque également un autre problème bien plus complexe, la présence d’hooligans. » Si on met trois fois plus de stadiers, on peut sécuriser un peu plus. Mais à un moment, il y a un constat : Il y a des ultras et des hooligans. Ces gens-là, les hooligans, n’ont rien à faire dans un stade de football ni autour. »