Comme chaque année, Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG et de BeIN Group, est à nouveau associé dans une nouvelle affaire de justice.
PSG : Nasser Al-Khelaïfi accusé d’enlèvement et de tortures
Très en vue ces derniers jours avec des attaques en règle contre certains grands clubs européens, notamment le Real Madrid et le FC Barcelone, Nasser Al-Khelaïfi se retrouve au coeur d’une incroyable affaire du côté du Qatar. En effet, d’après les informations divulguées mercredi soir par le journal Libération, un entrepreneur franco-algérien accuse le président du Paris Saint-Germain dans une affaire d’enlèvement incluant des sévices corporels afin de lui arracher des aveux. Tayeb B, l’homme en question, était notamment soupçonné de détenir des documents très compromettants pour Nasser Al-Khelaïfi et l’entourage de l’Émir du Qatar.
Le quotidien français explique que Tayeb B a été arrêté à Doha le 13 janvier 2020 et jeté en prison durant neuf mois avant d’être libéré le 1er novembre 2020, soit neuf mois plus tard, après avoir remis aux autorités qatariennes tous les documents stockés dans des clés USB et un disque dur. Toujours selon la même source, lesdites pièces contenaient des preuves de corruption de l’Émirat et de Nasser Al-Khelaïfi dans l’attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, ainsi que des faits de travail dissimulé dans l’entourage du patron du PSG et des informations sur sa vie privée. Des faits démentis par le clan Al-Khelaïfi.
PSG : La réaction de l’entourage de Nasser Al-Khelaïfi
Interrogé par Libération, un membre de l’entourage proche de Nasser Al-Khelaïfi a démenti la thèse de Tayeb B. Pour lui, l’homme d’affaires de 41 ans, n’est qu’un « maître chanteur qui voulait des millions d’euros et qui s’est brûlé ». Toujours selon le clan Al-Khelaïfi, Tayeb B « aurait systématiquement cherché à lier ses déboires qataris avec Nasser ». Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le président parisien se retrouve dans la tourmente pour l’attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar il y a douze ans. Il est poursuivi dans trois pays, dont la France, pour cette affaire.