Quelques supporters du Montpellier HSC se sont exposés à des poursuites, en raison de leurs comportements au Stadium du Toulouse FC, dimanche.
Montpellier HSC : Quinze supporters du MHSC interpellés
Des supporters du Montpellier HSC ont été interpellés en raison des incidents qui se sont déroulés autour du match contre le Toulouse FC au Stadium, dimanche. Selon les informations de l’AFP, une quinzaine de supporters du club héraultais ont été placés en garde à vue, en raison de leur comportement. La source précise cependant que deux d’entre eux, mineurs, ont été relâchés. La défaite à Toulouse lors de la 9e journée de Ligue 1 est la 3e du MHSC lors de ses quatre derniers matchs de championnat.
Pour rappel, le match entre les deux équipes avait été interrompu près d’un quart d’heure, dès la 58e minute de jeu. Et pour cause, des gaz lacrymogènes ont été lancés, rendant la visibilité presque nulle. Certains supporters avaient même quitté les tribunes, car la respiration était devenue difficile. Après des minutes de confusion, le match a repris et les Montpelliérains, qui étaient menés (4-1) avant les incidents, ont réduit l’écart (4-2, 68e). Un but inscrit par Elye Wahi, alors que le Téfécé était réduit à 10, suite à l’expulsion de Mikkel Desler (60e).
Les ultras du MHSC, un casse-tête chinois pour Laurent Nicollin
Les ultras du Montpellier HSC avaient été épinglés par la LFP en fin de saison dernière contre le PSG (0-4). Ils leur étaient reprochés : usage d’engins pyrotechniques, jets d’objets et intrusions de spectateurs. Le club de Laurent Nicollin avait ainsi été sanctionné d’une fermeture pour un match par révocation du sursis de la partie basse de la tribune Etang de Thau du stade de la Mosson et du Mondial 98.
Une sanction qui avait soulevé la colère du président des Montpelliérains. « La nouvelle génération de supporters est plus difficile à gérer. Mais je n’ai pas peur de sanctionner. Il n’y a pas de discours lisse. S’ils me font chier, je leur dis, notamment après le match contre Paris (0-4, 37e journée de Ligue 1, 14 mai) quand ils ont balancé des fumigènes sur le terrain : on passe pour un club de voyous, de merde… », avait regretté le dirigeant des Pailladins.