Le Stade de Reims s’est séparé d’Oscar Garcia ce jeudi. Une décision justifiée par Jean-Pierre Caillot, le président rémois.
Stade de Reims : Clap de fin pour Oscar Garcia
Successeur de David Guion parti à Bordeaux, Oscar Garcia aura à peine tenu un an sur le banc du Stade de Reims. Jeudi, le club champenois a annoncé la mise à pied de son entraîneur arrivé en 2021. Le technicien espagnol paye les mauvais résultats des Stadistes en ce début de saison. Reims ne pointe qu’à la 15e place de Ligue 1 après 10 journées. Le SDR reste sur cinq matchs sans victoire en championnat. Suffisant pour écarter le technicien espagnol, remplacé par son adjoint William Still. Lequel assurera l’intérim en attendant que le club se trouve un nouvel entraîneur principal. Président de Reims, Jean-Pierre Caillot s’est davantage livré sur le licenciement d’Oscar Garcia. Les performances sportives de ces derniers mois ont fini par déteindre sur celles économiques du club.
Les vérités de Jean-Pierre Caillot sur le départ de Garcia
Pour le président du Stade de Reims, il était difficile de réaliser des résultats sur le plan économique avec la mauvaise passe actuelle de l’équipe première. Interrogé par L’Union, le dirigeant rémois révèle également qu’il n’était plus sur la même onde que le coach espagnol. Une séparation était donc inéluctable entre les deux parties.
« On ne peut pas mettre en péril l’avenir de 250 employés. Cela fait plusieurs mois que nos relations sont compliquées et force est de constater que nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. La fin de la dernière saison a été pénible à vivre. »
Jean-Pierre Caillot ne comprend pas également certains choix d’Oscar Garcia. Il estime que l’Espagnol avait matière pour produire du spectacle en attaque avec Ito, Balogun et Zeneli. Le patron du club champenois rappelle d’ailleurs que lorsque les trois hommes ont été alignés ensemble, le SDR a signé sa seule victoire de la saison. « Ça ne me réjouit jamais de prendre ce genre de décision, c’est même très douloureux. Mais en l’état, notre situation sportive exige ce changement », a-t-il conclu.