Vainqueur de la Juventus, le PSG termine dauphin de Benfica. De quoi susciter la frustration de Christophe Galtier, le coach de Paris.
PSG : Paris doublé in extremis par Benfica
Jusqu’au bout, le groupe H a réservé des surprises. Alors qu’une lutte pour la première place était annoncée entre le Paris Saint-Germain et la Juventus de Turin, c’est finalement Benfica qui a terminé en tête. Le club lisboète a étrillé le Maccabi Haïfa (6-1) mercredi lors de la 6e journée. Le PSG s’est défait dans le même temps d’une Juventus déjà éliminée de la C1. Ce large succès du club portugais relègue le club de la capitale à la 2e place de son groupe. Les Portugais disposent d’une meilleure différence de buts à l’extérieur. Les Aigles peuvent espérer un adversaire moins coriace par rapport à Paris lors des huitièmes de la Ligue des champions. Un scénario qui n’a pas échappé à Christophe Galtier. Au micro de Canal Plus, l’entraîneur parisien est resté stupéfait par cette petite remontada de Benfica.
« On pouvait tout envisager, on connaissait cette possibilité qui est peut-être unique [dans l’histoire]. D’abord, félicitations à Benfica qui a marqué plus de buts que nous à l’extérieur. Après, félicitations à mes joueurs, on prend 14 points, on met beaucoup de buts, on bat deux fois la Juventus. On était très heureux et à la 92e minute, finalement… »
La frustration pour Christophe Galtier avant le tirage
Doublé par Benfica, Paris a de grandes chances de tomber sur un géant européen au prochain tour. Hormis des adversaires moins tenaces comme Tottenham et le FC Porto, le club francilien peut tomber sur le Bayern, Manchester City, Chelsea, Naples ou encore le Real Madrid. Christophe Galtier sait qu’il faudra surmonter un gros obstacle pour passer en quarts et attend déjà le 7 novembre, date du tirage au sort.
« C’est l’histoire de la Ligue des champions. On dit que cette compétition est irrationnelle. On est en train de le vivre ce soir. Mais on va attendre le tirage : pour aller loin dans cette compétition il faut battre de grandes équipes. On verra bien ».