Une crise couve à l’ ASSE ! Plusieurs clans seraient opposés en interne. Batlles serait au centre de la division des responsables et dirigeants stéphanois.
Dix-neuvième de Ligue 2, avant son match contre Rodez AF, ce samedi (15h), l’ ASSE va mal sur le plan sportif. Au-delà de la crise des résultats, le club ligérien serait aussi miné par une crise entre ses dirigeants et encadreurs. Selon les révélations de L’Équipe, trois clans sont opposés à l’AS Saint-Étienne et se regardent en chiens de faïence. « Passée l’union sacrée dictée par la tentative avortée de sauvetage en Ligue 1, trois clans s’entredéchirent », indique la source.
D’après le quotidien sportif, il y a celui de Bernard Caïazzo, abonné absent au stade Geoffroy-Guichard depuis 2020, le « quarteron de généraux » au pouvoir depuis 2021 et celui de Romand Romeyer, toujours aux commandes du Directoire. Parlant de « quarteron de généraux », le journaliste Bernard Lions fait allusion à Jean-François Soucasse (président exécutif), Loïc Perrin (coordinateur sportif) et Samuel Rustem (directeur général adjoint en charge des activités sportives). Ils ont véritablement pris le pouvoir, à la suite du limogeage de Claude Puel, ex-entraineur principal et manager général de l’ ASSE, en décembre 2021. C’est justement sur recommandation de Soucasse que Laurent Batlles a été nommé entraineur en juin 2022 après la relégation des Verts en Ligue 2.
ASSE : Les choix de Batlles contestés par des encadreurs du centre de formation
Le journal évoque également une position tranchée des encadreurs du centre de formation des Verts, concernant les choix de Laurent Batlles. « Imposer les retours de Dylan Chambost et de Léo Pétrot, formés à Saint-Étienne, mais pas gardés par l’ ASSE, a été interprété comme un crime de lèse-majesté, voire une déclaration de guerre, par certains, au centre de formation ». Surtout que Charles Abi et de Saïdou Sow, deux autres enfants du club, sont indésirables cette saison. « Ces deux jeunes joueurs, purs produits des Verts, font (triste) figure de dommages collatéraux de cette guerre intestine et dévastatrice dans laquelle Batlles apparaît affaibli et à portée de tir », selon la source.
En conclusion, L’Équipe affirme que « chaque camp place et avance ses pions, en espérant parvenir à mettre l’autre échec et mat ». But Football Club confirme la tendance et ajoute : « Certains formateurs, à l’oreille du président du Directoire de l’ ASSE, n’apprécient pas franchement Laurent Batlles et ne se priveraient pas de le faire savoir dans l’optique d’un changement de coach durant le Mondial ».